Dans sa sortie médiatique de ce mercredi 10 Octobre 2018 par le biais de son porte parole, l’Institut congolais pour la conservation de la Nature ICCN/Nord-Kivu condamne ces actes qu’il qualifie d’ignobles mais réfute toute implication des éco gardes dans l’enlèvement et viol de 5 femmes le mercredi 19 septembre dernier quand ces dernières étaient en quête du bois de chauffe dans le Rusayo , localité située en territoire de Nyiragongo.
«Après une enquête interne nous sommes à mesure de vous informer que nous n’avons pas encore déployé des gardes parc dans cette partie du parc national des Virunga, nous contrôlons tous les mouvements des nos effectifs par un système géoréférentiel et nous avons des données qui retracent leurs itinéraires. Le parc fait face à plusieurs groupes armés et quelques coins dont Rusayo et Mugunga ne sont pas encore assainis par l’ICCN», a fait savoir Joël Wengamulay, porte parole de l’ICCN/Nord-Kivu.
Notons qu’après investigation menée à l’interne de l’Institut congolais pour la conservation de la nature , l’ICCN a déposé une plainte au parquet où il a remis le résultat de l’enquête pour faciliter la justice à faire son travail et profite par cette occasion de faire appel aux Ongs qui accompagnent les femmes victimes des abus sexuels de venir assister et accompagner cette victime pour qu’elle recouvre réparation et dignité
Cette réaction de l’ICCN fait suite aux propos dénonciateurs de la société civile du territoire de Nyiragongo qui avait pointé du doigt accusateur les éco gardes du parc national de Virunga comme auteurs de viol de ces femmes.
Sur les 5 violées par ces hommes armés non autrement identifiés , trois restent encore détenues par leurs bourreaux.
Valéry Mukosasenge
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