C’était au cours de la journée internationale de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes,célébrée le 01 novembre de chaque année.
À l’occasion de cette journée, Journaliste en danger (JED) a rendu public son rapport annuel de 2018 sur l’état de la liberté de la presse et d’expression en République Démocratique du Congo intitulé « Journalistes et Médias sous pression : Les élections de tous les dangers ».
À l’en croire,la célébration de cette journée donne l’occasion de rappeler qu’en RDC,des centaines de journalistes des médias risquent chaque jour la mort ou la prison à cause de leur métier d’informer.
Au cours de cette année 2018,le climat de travail des journalistes ne s’est guère amélioré et aucune mesure ni politique ni législation,n’a été prise par les autorités du pays en faveur de la liberté de l’information. Ce rapport ajoute que le nombre des journalistes et des médias attaqués reste toujours élevé.
Depuis le début de cette année,JED a répertorié 121 divers cas de violations des droits d’informer et d’être informé en 2018,le même nombre de cas recensés en 2017.
Il sied de signaler que ces atteintes à la libertés de la presse recensés par JED sont généralement ou majoritairement le fait des personnes détentrices d’une parcelle de pouvoir public, et qui abusent ainsi de leur position, en toute illégalité et en toute impunité.
Le rapport sur l’état de la liberté de la presse et d’expression intervient à quelques jours du lancement de la campagne pour des élections générales annoncées pour le 23 décembre prochain. Des élections qui se préparent dans un climat de haute tension politique marqué par des violences qui n’ont pas épargnées les professionnels des médias.
C’est ainsi que JED appelle les autorités congolaises à mettre fin à cette culture de l’impunité qui entretient l’insécurité pour les journalistes.
La rédaction
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