RDC : La force de la SADC quittera le pays via l’aéroport de Goma après réhabilitation

Dans une réunion tenue ce vendredi, il a été convaincu que le M23 facilitera le rapatriement pacifique des derniers éléments de la force de la SADC (SAMIDRC) encore en ville de Goma , après que cette dernière puisse aider à réhabiliter l’aéroport détruit par la guerre.

Les deux anciens belligérants dans le conflit à l’est de la RDC viennent de signer un accord pour un départ immédiat de la SADC ce vendredi 28 mars à Goma.

L’accord stipule que les troupes déchues du SAMIDRC partiront avec leurs matériels et autres effets de guerre via l’aéroport de Goma qui sera réhabilité avec appui technique et financier de la SADC .
Avant de prendre leur vol, les troupes de la SADC fourniront en outre leur main d’œuvre dans la réparation l’aéroport international de Goma détruit lors le la prise de Goma le 27 Janvier 2025.
Parmi les grandes résolution de cette réunion, les deux parties ont décidé un cessez-le-feu immédiat articulé en ces quelques points essentiels :

A. L’AFC/M23 doit faciliter le retrait immédiat des troupes du SAMIDRC avec leurs armes et équipements, laissant derrière elles toutes les armes et équipements du FARDC en leur possession.
B. L’AFC/M23 doit coordonner la liberté de mouvement du SAMIDRC en préparation de leur retrait, conformément aux principes convenus.
C. Les deux parties doivent faciliter l’évaluation technique conjointe de l’état de l’aéroport international de Goma en vue de sa réouverture.
D. La SADC aidera à la réparation de l’aéroport international de Goma pour faciliter le retrait du SAMIDRC.
Et enfin, les deux parties doivent organiser une réunion de suivi conjointe dans un lieu et à une date qui confient les deux interlocuteurs.

Une présence rare à signaler dans la partie M23 /AFC, celle du Sultani Makenga chef de fil de la branche armée des rebelles du M23, qui depuis le début des hostilités évite les sorties publiques et médiatiques. Du côté de la SADC tout les commandants des composantes étaient présents lors de la signature de cet accord.

Thierry KAYANDI