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Nord-Kivu : la société civile appelle à une mobilisation rapide de l’aide en faveur des déplacés de Goma et environs

La société civile forces vives de Goma appelle les autorités locales, les organisations humanitaires et la communauté internationale à intensifier leurs efforts pour répondre à la crise humanitaire alarmante à Goma et ses environs. Une mobilisation rapide des ressources financières et logistiques est nécessaire pour fournir une aide immédiate et durable à ces populations. C’est dans une note d’alarme rendue publique ce 22 janvier 2025.

La ville de Goma, située dans l’est de la République Démocratique du Congo, fait face à une crise humanitaire sans précédent. L’afflux massif de déplacés internes, fuyant les violences armées dans les territoires environnants, a plongé la région dans une situation d’urgence. Ces populations, déjà vulnérables, nécessitent une intervention immédiate pour répondre à leurs besoins fondamentaux.

Les vagues successives de déplacements, principalement causées par les conflits armés dans les territoires voisins comme celui de Nyiragongo et de Masisi, ont conduit des milliers de familles à chercher refuge à Goma. Ces déplacés, pour la plupart des femmes et des enfants, vivent dans des conditions extrêmement précaires. Ils manquent d’abris adéquats, de nourriture, d’eau potable et de soins médicaux.

Les sites d’accueil improvisés, souvent surpeuplés, ne répondent pas aux normes minimales de sécurité et d’hygiène. Cette situation expose les déplacés à des risques accrus de maladies et d’exploitation. Par ailleurs, la pression exercée sur les infrastructures locales aggrave encore davantage les conditions de vie des communautés hôtes, déjà fragilisées.

La majorité des déplacés dort à la belle étoile ou dans des structures temporaires inadaptées aux conditions climatiques.
L’insécurité alimentaire est alarmante, avec un accès limité aux rations de base.
L’absence de soins médicaux appropriés et le manque d’accès aux médicaments aggravent les souffrances des déplacés.
Les enfants, particulièrement vulnérables, ont besoin d’un accès à une éducation d’urgence et d’une protection contre les abus.

En outre, des solutions à long terme, incluant le renforcement de la sécurité et le retour des déplacés dans leurs communautés d’origine, doivent être envisagées pour prévenir une aggravation de la crise.

Mario Ngavho Kambale président de la société civile de Goma à également invité
les acteurs humanitaires et les citoyens de bonne volonté à faire preuve de solidarité en contribuant soient matériellement ou financièrement, pour faire une différence significative dans la vie de milliers de personnes déplacées.

    Marasi Bénédicte Zoé


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