Ce constat est partagé par plusieurs mélomanes de la musique congolaise. De plus en plus dans les fêtes, ces chansons prennent de l’ampleur. Ces « decalés » étaient le plus souvent joués par des motards et des débris de boissons, bref dans les milieux défavorisés ont pénétré jusque dans les salons huppés de la capitale.
La rumba congolaise surtout des chansons dites génériques ne sont presque plus demandées dans les cérémonies festives. Ce qui inquiète certains amoureux de la bonne musique. C’est le cas de Moyengo Kadima, artiste peintre et dessinateur de renom. Il dit regretter que c’est la musique dite des voyous fait danser désormais la communauté. Il déplore le manque d’efforts et d’originalité de la part des musiciens dits animateurs ou Atalaku.
Actuellement, des chansons comme Libulu, Kilelo soin ou encore Bitimbiri sont en vogue à Kinshasa. Pourtant dans la plupart censurées par la commission chargée d’examiner la qualité musicale au pays. Ces chansons sont pleines d’insanités mais une rythmique forte qui fait leur force.
Robert TSONGO depuis Kinshasa
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