L’application va permettre à tous les internautes disposant d’un compte Google de participer à des appels vidéo en direct rassemblant jusqu’à cent personnes.
Après Facebook et ses Messenger Rooms, c’est au tour de Google d’annoncer des évolutions dans ses services de visioconférence, pour s’adapter aux besoins de ses utilisateurs en période de télétravail et de confinement, mais aussi contrer le succès de Zoom. Le service Google Meet, qui était auparavant disponible uniquement aux salariés d’entreprises utilisant les versions professionnelles – et donc payantes – des applications Google (messagerie Gmail, calendrier Google Agenda, stockage sur Google Drive…), va être ouvert au grand public, rensigne le journal le monde.
A partir du 4 mai, tous les internautes disposant d’une adresse Gmail ou d’un compte Google pourront, gratuitement, organiser ou participer à une visioconférence à plusieurs, à partir du site https://meet.google.com/ou des applications dédiées pour iOS ou Android. Pour l’occasion, Google Meet va aussi être enrichi de nouvelles options, telles que l’affichage par mosaïque ou la possibilité de personnaliser son fond d’écran. Ce service va ainsi remplacer les appels vidéo, qui étaient passés par Hangout, la messagerie instantanée de Google reliée à Gmail.
Mesures de sécurité
Les limites de ce Google Meet grand public : cent participants maximum seront autorisés par réunion, précise le site spécialisé The Verge. Pour des questions de sécurité, selon Google, il sera aussi impossible aux personnes non connectées à un compte Google de participer aux visioconférences. Et les internautes n’ayant pas été directement invités à une réunion Google Meet à partir de Google Agenda ne pourront, en outre, pas rejoindre une visioconférence en cours, mais devront patienter dans une salle d’attente.
Une manière d’éviter des phénomènes dangereux comme le « zoombombing » – une pratique de trolling nommée de la sorte en raison des failles liées à l’application Zoom qui permettent à n’importe qui de rejoindre une visioconférence à partir d’un simple lien, si cette dernière n’est pas configurée convenablement. Un phénomène qui avait inquiété jusqu’au FBI et contre lequel les équipes de Zoom ont lancé, à la hâte, divers correctifs. Ces derniers jours, un journaliste du Financial Times a été accusé d’avoir pu accéder à des réunions Zoom tenues par d’autres rédactions britanniques.
Rédaction
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