Vers une avancée significative vers la résolution du conflit prolongé à l’Est de la République Démocratique du Congo, des représentants officiels du gouvernement congolais et de l’Alliance Fleuve Congo/Mouvement du 23 Mars (AFC/M23) ont publié deux déclarations conjointes marquant le début d’un nouveau chapitre de dialogue et de réconciliation.
Facilitées par la médiation de l’État du Qatar, ces discussions visent à instaurer une trêve durable et à mettre un terme aux hostilités qui affectent les provinces orientales du pays. Les deux parties ont convenu d’œuvrer à un cessez-le-feu effectif, jetant ainsi les bases d’un processus de paix inclusif.
Parmi les engagements clés figurent :
La cessation immédiate des hostilités.
Le rejet des discours de haine et d’intimidation.
Le respect des engagements mutuels tout au long des pourparlers.
L’appel au soutien des communautés locales, des chefs religieux et des médias pour promouvoir un message d’espoir et de paix.
Les deux communiqués – l’un signé à Goma par la délégation de l’AFC, et l’autre à Kinshasa par la délégation gouvernementale – reflètent une volonté commune de s’attaquer aux causes profondes du conflit, notamment par un dialogue constructif et des solutions durables pour la région.
Les deux délégations ont exprimé leur profonde gratitude à l’État du Qatar pour son rôle central dans la facilitation des pourparlers. Leur engagement est perçu comme un signal fort pour la communauté internationale et les Congolais, quant à la possibilité réelle de voir émerger une paix tant attendue.
Cet accord marque une étape cruciale dans le processus de pacification de l’Est congolais. Si les engagements sont respectés, il pourrait s’agir d’un tournant décisif dans la quête de stabilité pour des millions de Congolais affectés par des années de conflits.
Marasi Bénédicte Zoé
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