Groupe de presse La République

MASISI : Restitution des terres à la population de Nzulo, le CTJ , la SOCIV Kamuronza et les mouvements citoyens recadrent L’ICCN.

Ce recadrage est intervenu ce samedi 26 février au cours d’un point de presse tenu conjointement par ces structures qui dénoncent le comportement jugé malsain, de désinformation et d’agitation sur la restitution des terres aux communautés locales de Nzulo par la justice congolaise.

Dans une déclaration lue par le président du Conseil Territorial de la Jeunesse de Masisi (CTJ), Lwambo Mupfuni, ces structures estiment que plusieurs cas de conflits entre l’ICCN et la population des groupements du territoire de Masisi sont notifiés ce dernier temps, liés notamment à l’incompréhension et manque de dialogue entre les deux parties.

«Plusieurs tentatives de dépossession des terres coutumières des autochtones en les incorporant dans les espaces constitutifs du PNVi par l’ICCN dont le cas d’une occupation illégale des terres des communautés locales de Nzulo par l’ICCN; Manque d’initiative de la part de l’ICCN qui semble avoir abandonné cette région de Masisi devenue un lieu de replis stratégique de tous les bandits qui insécurisent la région ; Exclusion de cette partie riveraine du PNVi dans tous les projets de toute nature initié, mis en œuvre par ICCN et ses différents partenaires (…)» indique Lwambo Mupfuni, rapportant le contenu de ladite déclaration.

Et de poursuivre,

«Tout en soutenant l’approche d’une conservation communautaire du PNVi, mettant au premier plan la culture de dialogue, ces structures demandent à l’ICCN pour le cas de Nzulo, de finalement comprendre que les 1110 hectares constituent les terres coutumières appartenant à la population autochtone de Nzulo sur base des droits acquis auprès de leur grand chef coutumier depuis 1948. Il ne s’agit donc pas d’une situation d’envahissement du PNVi comme le laisse entendre l’ICCN, au stade actuel, l’ICCN ne doit que matérialiser la bonne volonté exprimée de la RDC en soutenant le processus de délimitation qui doit clairement ressortir les 1110 hectares de la population, et dégager les 172 hectares restant pour la République Démocratique du Congo (…

Ces structures affirment que devant les instances judiciaires congolaises, dans un procès ayant opposé la RDC aux représentants de cette population autochtone, la décision devenue définitive aujourd’hui rendue en faveur de la population, confirme le droit de cette dernière sur ces espaces.

Ajoutons toutefois, dans ce dossier, que la cours de cassation a fixé les audiences dans les juridictions de Tanganyika.

Jérémie Kabali, depuis Sake


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