Sur demande de plusieurs médias de la place l’élu de Goma à répondu présent au rendez-vous au centre de l’UNPC pour parler essentiellement de la situation sécuritaire à l’est du pays et de bien d’autres sujets relatifs à ses fonctions de ministre national de l’enseignement supérieur et Universitaire ESU.
D’entrée de jeu le ministre Nzangi a indiqué qu’en qualité de membre permanent de la cellule gouvernementale de la thématique paix et sécurité, il ne saura pas se passer de parler de la guerre en cours.
«On ne peut pas parler essentiellement enseignement alors que nous sommes dans une zone d’insécurité», s’est-il introduit.
Adopté la veille,le projet de loi instituant la réserve de l’armée a longtemps été proposée par l’actuel ministre de l’ESU qui s’en réjouit.
«Le texte parle de tous ceux qui sont déjà initiés à l’art de combat.Ce sont eux qui vont faire partie de cette réserve.Cette loi dont nous nous réjouissons aujourd’hui répond à deux préoccupations majeures qui sont : le renforcement de nos effectifs militaire,mais aussi à l’encadrement des groupes armés qui auront bientôt le même traitement que les éléments de l’armée Nationale», explique Muhindo Nzangi.
À la question du projet de formation militaire des étudiants, le ministre actuel de l’ESU dit que la campagne est déjà en cours dans d’autres provinces et le lancement a été effectif à Kisangani le mardi 24 Janvier dernier.
Il a toutefois déploré la situation sécuritaire qui retarde la suite du processus au Nord-Kivu bien que son ministère effectue des actions dans le cadre de l’effectivité de cette initiative.
«Malgré la guerre,nous avons pris contact avec certaines maisons de gardiennage et plusieurs autres consultants experts dans l’initiation de nos étudiants aux pratiques militaires», insiste-t-il.
Le ministre Nzangi a toutefois précisé que certaines préalables seront bien observées dans la mise en place de la réserve des FARDC.
«Il y a évidemment un travail d’éthique et moral à faire parce que l’armée fonctionne avec des lois et règles».
Il a notamment parlé des notions de respect des droits de l’homme et des formations tactiques que l’armée doit assurer aux réservistes qui doivent réintégrer la vie sociale après la guerre selon la nouvelle loi.
Thierry kayandi
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