Le groupe de presse la République suit de près l’évolution du dossier sur l’assassinat du docteur camerounais Richard Muzoko Valéry. Ce Mercredi 7 Août 2019, il a constaté certaines précisions dans l’article publié par la Radio moto Butembo-Beni.
Le Groupe de presse la république vous propose de lire cet article de nos confrères de la Radio Moto Butembo Béni.
Le Docteur Muzoko Kiboung serait tué dans la complicité de ses confrères medecins
Les présumés auteurs intellectuels et matériels de l’assassinat du docteur MUZOKO KIBOUNG Richard-Valéry vont comparaître dans moins d’un mois en audiences publiques. La phase des enquêtes est en train d’être clôturée par l’avocat général militaire près la Cour Militaire Opérationnelle du Nord-Kivu.
Cette précision a été donnée exclusivement à Radio Moto Butembo-Beni par le lieutenant-colonel NKUMBU NGOMA au cours d’un entretien dans son office temporaire à Butembo. A ce stade, il précise que les personnes dont la culpabilité ne sera pas établie seront remises au maire de Butembo pour que ce dernier les remettent à leurs familles.
En fait, dans cette affaire, 24 auteurs matériels et 4 auteurs intellectuels ont déjà été interpelés. Le magistrat instructeur rapporte que certains auteurs matériels déjà arrêtés sont passés aux aveux en déclarant avoir tué le feu docteur MUZOKO pour une affaire d’argent leur présentée par des commanditaires.
Radio Moto Butembo-Beni a constaté qu’au moins 3 médecins locaux ont été confrontés dans une comparution ce mardi 06 août. Au total, trois médecins ont déjà été interpelés dans cette affaire.
Le premier avait été cité par les auteurs du meurtre de docteur MUZOKO et des attaques des centres de traitement Ebola. Le médecin cité avait à son tour cité deux autres médecins. Deux de ces médecins sont privés de leur liberté dans des lieux sûrs. Un autre n’est plus visible en milieu local, rapporte une source crédible.
Des mythes sur un quelconque monnayage déconstruits
Radio Moto Butembo-Beni a, au cours de ses descentes de ce mardi, contacté certaines personnes interpellées pour vérifier des allégations selon lesquelles ce dossier est devenu un fond de commerce en ce sens que les instructeurs demandent de l’argent aux personnes arrêtées pour monnayer la liberté provisoire.
« Personne ne nous a encore demandé l’argent. Et au cours de nos comparutions, personne n’a jamais été torturé », ont confié ce mardi deux médecins au reporter de RMBB.
Le déroulement des audiences cadrant avec le procès docteur Richard vient lever bientôt le voile sur le mythe qui entoure cet assassinat décrié la journée du 18 avril 2019 aux cliniques universitaires du Graben.
La Rédaction
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