Cet atelier s’est tenu à Bukavu dans la salle de l’Hôtel Elisabeth du 28 au 29 septembre 2021. Dans le cadre de la préparation du Projet de facilitation du commerce et intégration dans la région des grands lacs (PFCIGL), le Projet tient à élaborer le Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP), conformément aux exigences de la Norme environnementale et sociale N°10 de la Banque mondiale, relative à la » Mobilisation des parties prenantes et Information « . Le PFCIGL sera financée par la Banque mondiale.
«L’objectif est (i) d’identifier toutes les parties prenantes dans le Projet ; (ii) identifier les besoins des Parties Prenantes, (iii) identifier les canaux de communication avec les parties prenantes ; (iv) déterminer le mode de consultation des parties prenantes et enfin élaborer un premier draft d’un PMPP détaillant l’identification et l’analyse des parties prenantes, le programme d’activités d’engagement et un Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) pour le projet ainsi que celui sensible au EAS/HS. Le PMPP doit aussi prendre en compte les personnes vulnérables notamment les populations autochtones pygmées, les handicapés …Ces consultations se dérouleront sur tous les sites ciblés lors de la mise en œuvre.», selon Mustafa Assani El’Hadj, expert en développement social à la Cellule infrastructures du ministère national des infrastructures et travaux publics.
La mobilisation des parties prenantes peut améliorer la durabilité environnementale et sociale du projet, renforcer l’adhésion des parties prenantes et contribuer sensiblement à une conception et une mise en œuvre réussies du projet. Le PMPP vise à impliquer la participation active de toutes les parties prenantes dans les processus décisionnels, pour favoriser le dialogue, réduire les tensions, protéger les droits de tout un chacun par rapport aux impacts positifs du projet, y compris des minorités et des catégories sociales marginales.
Promouvoir le commerce
«Les principes de base d’un engagement communautaire sont la confiance, l’autonomisation et l’appropriation, l’inclusion, l’accès à l’information, la participation, l’intégrité, la responsabilité…», explique Mustafa Assani El’Hadj, expert en développement social à la Cellule infrastructures du ministère national des infrastructures et travaux publics.
Les participants à cet atelier sont les représentants des services aux frontières (DGDA OCC DGM PNHF SQAV et police des frontières), la société civile, les personnes vivant avec handicap, les commerçants transfrontaliers, la FEC, les associations de défense des droits des femmes et lutte contre les violences sexuelles, les ministères et divisions provinciales, la division du commerce, le BIC, l’agence congolaise de l’environnement (ACE),les bourgmestres et chefs des quartiers …
L’objectif de Développement de ce projet, PFCIGL, est de faciliter le commerce transfrontalier en augmentant la capacité de commerce et en réduisant les coûts rencontrés par les commerçants, en particulier les petits commerçants et les femmes, à des endroits ciblés aux zones frontalières.
«Nous allons identifier les bénéficiaires, les besoins des bénéficiaires, les canaux de communication, les mode de consultation et le temps des parties prenantes. Si un projet n’implique pas les parties prenantes des la conception, il risque d’échouer car les bénéficiaires risquent de ne pas utiliser les ouvrages construits. Les bénéficiaires doivent se mobiliser pour la cause du projet et assurer le suivi régulier des activités», explique Mustafa Assani El’Hadj, expert en développement social à la Cellule infrastructures du ministère national des infrastructures et travaux publics.
Pepe Mikwa
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