Depuis l’interdiction de la circulation des poids lourds sur le pont Semuliki, situé sur l’axe Beni-Kasindi, la ville de Beni et ses territoires environnants font face à une hausse notable du prix du transport urbain et interurbain. Cette situation découle directement du prix de carburant qui connait une hausse spectaculaire.
Selon plusieurs taximen et motards de la ville, le prix du litre d’essence, autrefois vendu à 3 500 francs congolais (FC), oscille désormais entre 3 700 FC et 7 000 FC. Cette flambée s’observe particulièrement auprès des revendeurs communément appelés « Kadhafi », très sollicités par les taximen et motards ces derniers ont haussé le prix de puis le 14 Avril 2025 date à laquelle le pont Semuliki a été officiellement fermé aux véhicules de plus de 20 tonnes, selon un communiqué du Gouverneur du Nord-Kivu.
Les Kadhafi accusent cette mesure d’avoir ralenti l’approvisionnement normal en carburant, provoquant une pénurie dans les stations officielles et une dépendance accrue aux marchés parallèles. Cette situation se répercute directement sur les coûts de transport, pénalisant les usagers au quotidien.
Contacté à ce sujet, le président de l’association des pétroliers de la ville de Beni rejette ces accusations. Il dément toute hausse officielle du prix du carburant et appelle les propriétaires de motos et de véhicules à se rendre directement aux stations-service pour s’approvisionner au tarif officiel de 3 700 FC le litre.
En attendant la réhabilitation du pont Semuliki, la population de Beni subit les conséquences économiques et sociales d’un approvisionnement en carburant de plus en plus instable, avec des répercussions sur les activités quotidiennes et le coût de la vie.
Signalons que depuis la prise de cette mesure, plusieurs camions poids lourds sont visibles en état de stationnement le long de la route Beni-Kasindi .
Marasi Bénédicte Zoé
Articles similaires
En savoir plus sur Groupe de presse La République
Subscribe to get the latest posts sent to your email.