Les récents affrontements dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ont entraîné un bilan humain tragique. Selon un rapport des Nations unies publié hier, mardi 4 février 2025, les combats entre les Forces armées de la RDC (FARDC), soutenues par les VDP Wazalendo, contre les rebelles du M23 appuyés par des éléments rwandais (RDF) et l’Alliance Fleuve Congo (AFC), ont causé la mort de plus de 2 000 personnes et plusieurs blessés.
La ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, a été particulièrement touchée par ces violences. Après sa prise par les rebelles du M23, les autorités locales ont été contraintes d’organiser en urgence l’inhumation de milliers de corps, les morgues et hôpitaux étant débordés. Cette situation a exacerbé la crise humanitaire déjà présente, avec des risques accrus de propagation de maladies en raison du manque d’accès aux soins médicaux et des conditions sanitaires précaires.
Face à cette catastrophe, le groupe rebelle M23 a annoncé un cessez-le-feu unilatéral pour des raisons humanitaires, effectif depuis ce mardi. Les Nations unies et diverses organisations humanitaires s’efforcent de fournir une assistance aux populations affectées, mais les défis logistiques et sécuritaires entravent leurs efforts. La communauté internationale appelle à l’ouverture de couloirs humanitaires sécurisés pour permettre l’acheminement de l’aide nécessaire et la protection des civils.
Cette escalade de la violence a également provoqué le déplacement de centaines de milliers de personnes, aggravant une situation humanitaire déjà critique dans l’est de la RDC. Les efforts diplomatiques se poursuivent pour tenter de trouver une solution pacifique à ce conflit complexe, impliquant des acteurs locaux et régionaux.
Marasi Bénédicte Zoé
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