Les témoins semblent n’avoir pas été formés pour jouer leur rôle pendant le déroulement des élections. Nombreux sont ceux qui attendaient seulement leurs frais de motivations promis et se contentent des moindres biscuits donnés pour calmer la faim. Constat réalisé ce jeudi 21 décembre dans plusieurs sites de vote de la ville de Goma.
Dans différents centres de vote, le vas-et-vient en a constitué le désordre et la perturbation des activités.
«Les témoins n’avaient pas été formés. Du coup,ils ne connaissent pas leur travail», affirme un observateur indépendant.
Jeannot Mbughe coordonnateur de l’Association pour le Développement des Petits Entrepreneurs au Congo pense tout de même que les candidats et les électeurs n’ont pas été éduqués autour du processus électoral.
«On peut être candidat ou électeur sans être éduqué du processus électoral.Il fallait renforcer l’éducation de masse dans un programme d’éducation civique et électorale», dit-il.
Un autre défis, c’est la présence en légion des témoins par centre de vote.Si un centre de vote hébergeait 15 bureaux de vote par exemple, le nombre des témoins correspondait directement au nombre des candidats et des partis politiques. On ne sait pas qui est électeur et qui est témoin. Les témoins voulaient voter en premier et pareil pour les non témoins. D’où il fallait observer une aventure du pouvoir entre témoins non éduqués , agents de la CENI et les gens de l’ordre.
Les multiples défis enregistrés pendant et lors du processus électoral depuis son commencement jusqu’à la fin devraient servir de leçon à la CENI et à des partis politiques qui alignent autant des candidats et affectent énormément des témoins à leur compte pour une bonne tenue et organisation des prochaines élections au pays.
Trésor Wayitsomaya
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