Dans une conférence de presse organisée ce samedi 03 juin, le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) a éclairé l’opinion sur la crise humanitaire que traversent les déplacés internes dans des camps. Selon cette structure onusienne, les déplacés sont exposés à toutes catégories de violences par manque d’assistance .
Plusieurs points décortiqués avec plusieurs questions de différents journalistes sur la situation des personnes déplacées dans le territoire de Beni, sur la crise humanitaire dans les camps des déplacés suite à la guerre du M23 au nord Kivu ainsi que la situation des réfugiés congolais qui sont au Rwanda et les réfugiés Rwandais qui sont en RDC . Des situations qui gangrènent la vie quotidienne des déplacés et leur plongent dans l’ignorance notamment les violences basées sur le genre.
« La meilleure prévention du VBG c’est de fournir l’assistance nécessaire, le défi c’est au niveau de financement qui n’est pas suffisant. Cela a un impact sur les VBG…», a ajouté Raouf Mazout, haut commissaire adjoint du HCR en charge des opérations.
Il poursuit :
« Nous avons vu le gouverneur de la province et nous lui avons fait savoir que les personnes déplacées sont exposées aux violences, il nous a assuré du fait qu’il fera tout pour répondre à cette situation».
La crise humanitaire qui s’observe ici et là met en danger la vie des enfants et femmes déplacés. Selon les observateurs, certains commencent à se livrer à l’impunité pour assurer la survie. Le HCR à son niveau avec l’appui des autorités du pays tentent tant soit peu de répondre à certains besoins des personnes victimes des conflits armés dans le pays.
Signalons que cela fait plusieurs mois que les personnes déplacées traversent des moments pénibles dans des camps. A quand la fin de la guerre dans notre pays?,s’interrogent bon nombre de congolais.
Huguette Mpipo