Plus au moins une cinquantaine des jeunes filles âgées de 15 à 24 ans ont été formées sur la santé sexuelle et la reproductivité en ville de Goma ce mardi 11 octobre 2022 par la Dynamique des Femmes Engagées pour un Environnement Sain et Durable, DYFED en sigle.
Cette formation a été organisée à la l’occasion de la célébration de la journée internationale de la fille. C’est sous le thème:«l’heure est venue-nos droits, notre avenir» que tout s’est déroulé.
Aimée Kataliko, coordonnatrice de la DYFED inscrit cette activité dans le cadre de la sensibilisation des jeunes filles autour de leur développement physique et biologique. Pour elle, c’est aussi à un appel aux filles à contrôler leur santé sexuelle et reproductive pour éviter d’être victimes des grossesses non désirées et précoces.
«Nous avons sensibilisé les filles de 15 à 24 ans comme c’est à cet âge que la reproduction est effective. Les filles ont soulevé le problème des IST non soignées dont elles sont victimes. D’ailleurs la majorité est engagée au foyer.Les jeunes filles doivent être sensibilisées, elles sont beaucoup violentées dans leur domicile.Vous savez que la plupart ne fréquentent pas le milieu scolaire», a-t-elle martelé.
Commentant les avortements non contrôlés, elle s’inquiète de la récurrence de ce phénomène en ville de Goma. Aimée Kataliko pense que pour réduire ce fléau, les parents doivent initier des dialogues autour de l’éducation sexuelle avec leurs filles.
«Parfois les parents ne sont même pas informés de différents cas d’avortements. Les multiples occupations ne permettent pas aux responsables de contrôler leurs enfants. Or quand un parent échange avec sa fille, elle doit lui montrer tous les dangers y relatifs, la faire comprendre ses droits et surtout insister sur sa dignité. Un autre problème, ce que les filles n’arrivent pas à dénoncer à part la grossesse qui montre des signes. C’est un comportement à décourager», peut-on retenir dans son discours.
La Dynamique des Femmes Engagées pour un Environnement Sain et Durable les jeunes à la dénonciation exige l’implication du gouvernement congolais via ses ministères de la santé et du genre. Pour y arriver, ces ministères doivent investir davantage de fonds dans le programme de santé sexuelle et reproduction.
La rédaction
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