Cette annonce est de l’honorable Ayobangira safari, député national, lors d’un entretien téléphonique accordé à larepublique.net sur la situation sécuritaire à Beni.
Selon cet élu de Masisi, ça fait plus de vingt ans que la population de l’Est est victime de l’activisme des groupes armés tant nationaux qu’étranger. La persistance de cette insécurité aussi longtemps ne peut que confirmer l’existence de complicités internes qui viennent en appui aux forces déstabilisatrices externes. Pour lui, Il est temps de mettre fin au silence coupable qui maintien l’Est dans ce cercle vicieux de massacres à répétition.
« Normalement l’État congolais devrait décréter l’état d’urgence dans l’Est (Ituri, Grand-Kivu et Katanga) avec nomination de représentants plénipotentiaires et bannir les interférences politiques. Il serait mieux de traduire en justice tous les présumés complices des masacres de la population déjà identifiés via différents rapports et instaurer une journée commémorative pour honorer les millions de victimes » a-t-il indiqué.
Il estime que pour barrer la route à l’ennemi, le gouvernement doit songer à professionnaliser les forces de sécurité (FARDC, PNC et ANR) et leur doter de moyens conséquents à la hauteur des menaces sécuritaires qu’elles doivent affronter
« S’il y a la persistance des de l’insécurité à l’est du pays c’est suite à un retard dans le programme DDR-C qui mérite être redynamisé en tenant compte des réalités congolaises et non des injonctions des bailleurs de fonds étrangers » a-t-il ajouté.
Cet élu de masisi recommande à l’État congolais d’organiser des dialogues intercommunautaires francs pour garantir la cohésion nationale et la cohabitation pacifique mise en mal par les multiples conflits pour réduire l’insécurité.
Trésor Wayitsomaya
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