Dans un communiqué publié ce Dimanche 8 Mars 2020, le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (Lucha) exige la libération de ses activistes, condamnés le 7 Mars dernier par le tribunal de paix de Kalehe (Sud-Kivu). Ils sont au total 8, accusés de troubles à l’ordre public, diffamation, outrage à l’autorité et destruction méchante.
« Huits militants dont deux dames, accusés de troubles à l’ordre public, diffamation, outrage à l’autorité et destruction méchante ont comparu devant tribunal de paix de Kalehe en procédure de flagrance. Ils ont tous été condamnés à 15 jours de servitude pénale et au paiement d’une amende de 100 000 Francs Congolais chacun pour outrage à l’autorité, les autres chefs d’accusation ayant été rejetés). Ils ont interjeté appel », affirme la Lucha dans ce communiqué.
Ce mouvement citoyen déplore que ses activistes soient injustement condamnés dont les deux dames à cette journée de la femme, une journée où le droit doit être dit en faveur des femmes.
« En ce journée du 08 Mars 2020, pendant que l’humanité célèbre la journée internationale de la femme, Rosine et Passy croupissent en prison pour leur engagement en faveur de la gouvernance transparente dans leur chefferie. Nous exigeons immédiatement la libération de ces militants qui n’ont fait que leurs droits », ajouté la Lucha.
Signalons que ces militants ont été arrêtés le 05 mars 2020 pendant qu’ils manifestaient pacifiquement en forme de sit-in devant le bureau de la chefferie de Buhavu pour demander la lumière au sujet des engins publics (canot rapide, tracteur et véhicule) qui seraient détournés par l’administration locale.
Barak MUNYAMPFURA Héritier
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