Un journaliste reporter de la radio RTEDH/Kiwanja en territoire de Rutshuru, Patient Ndasiva reste la cible de menaces de mort depuis la journée du jeudi 2 décembre.
Dans un témoignage livré à la république.net ,la victime indique que son bourreau est un jeune de Kiwanja bien connu par les services de sécurité pour sa délinquance.
«Un certain Mugabe ,gang de Kiwanja,ex-rebelle qui parfois est arrêté pour ses crimes, après quelques jours de sa sortie en prison, et utilise des enfants mineurs dans sa troupe me poursuit de mort,plus d’un tour est déjà effectué chez moi à la maison et chez mes proches voire familiers,me cherchant,dit-il,veut me massacrer.la seule erreur que je reconnais est d’avoir rendu public les doléances et lamentations des parents de Kiwanja, sur ce qui sont devenus impolies,barbares,cruels et certains très dangereux dans la communauté, leurs enfants mineurs après avoir été recruté dans la troupe de Mugabe. Selon les rapports que j’ai eu venant de mes voisins qui ont assisté au scénario de ce monsieur chez moi,tous ses hommes de main sont à ma trousse dans tous les coins,pour me saisir puis être amené jusque chez lui pour qu’il me fasse tout ce qu’il veut. Je viens maintenant, par mesure de prudence,d’évacuer chez moi,après après un coup de fil pendant que je fus en pleine diffusion du journal vespéral français. Plus d’une personne est déjà agressée par ce <<gang>> qui n’a ni peur de qui que ce soit. Certaines autorités locales sont déjà alertées sur le fait,et moi,au contraire,suis en exil,dans un autre quartier», écrit ce journaliste.
La notabilité de Rutshuru, joint par le groupe de presse la république.net, demande aux autorités à qui de droit à sécuriser le journaliste Patient Ndasiva. Au même moment, elle appelle à l’arrestation immédiate de ces inciviques qui insécurisent la commune de Rutshuru. Pour Aimé Mbusa Mukanda,“la seule place que ces criminels méritent c’est la prison”.
Rappelons qu’au courant de l’année 2021, deux chevaliers de la plume ont été assassinés en territoire de Rutshuru et une dizaine ont été victimes de menaces de mort et intimidations des hommes porteurs d’armes.
Georges Makeuka.
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