Le collectif d’action de la société civile (CASC en sigle) a officiellement lancé ses activités dans le territoire de Rutshuru en province du Nord-Kivu. Cette semaine au cours d’un point de presse qu’il a animé, le répondant de cette force vive à Rutshuru a réitéré l’engagement du SASC à présenter les points de vue et les indignations de la population aux autorités locales à travers des actions non violentes.
« Le silence de nos autorités est parfois douteuse face à l’insécurité généralisée, au kidnapping, aux tueries ciblées, aux viols et aux conditions inhumaines de détention et aux morts incessantes dans les prisons.Nous devons ainsi aller vers eux, s’asseoir devant leurs bureaux, écrire et marcher pour les interpeller » fait-il savoir. L’objectif, selon Justin Bizimana, est d’éveiller la conscience des autorités en place à travers des actions collectives et pacifiques qui, tôt tard, aboutiront au changement.
A lui d’ajouter : « la lutte du CASC (collectif d’action de la société civil) est en faveur de la paix, la sécurité et le développement dans cette partie de la province aussi déchirée par des conflits » indique Justin Bizimana, ajoutant en effet que la répression physique et morale étouffe la liberté d’expression et de manifestation : « cela est aussi une violation de la part de la police qui est censée protéger et encadrer les manifestations pacifiques »
Un mois avant, la même structure citoyenne (CASC) avait, en connivence avec le conseil territorial de la jeunesse, organisé un sit-in qui avait été étouffé par la police le 10 novembre dernier devant le bureau du territoire. C’était, selon Justin Bizimana, pour demander aux autorités locales notamment l’administrateur de démissionner parce qu’il semblait complice face à la monté de l’insécurité.
Joseph Tsongo
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