Il l’a annoncé urbi et orbi le 2 mars courant. Il a tenu sa parole! C’est l’essentiel. Le début de polémique sur l’échéance de 10 jours devient, du coup, anecdotique. Félix-Antoine Tshisekedi vient de concrétiser l’amorce effective de la décrispation politique. On ne peut que s’en féliciter. Et voir le verre à moitié plein. L’autre moitié sera sans doute remplie quand sonnera l’heure de retour d’exil -volontaire ou forcé c’est selon les cas- des compatriotes parmi lesquels Moïse Katumbi. La boucle des « cas emblématiques » sera ainsi bouclée.
Parmi les prisonniers concernés, quelques politiciens comme l’opposant Franck Diongo et le défenseur des droits de l’homme et avocat Firmin Yangabi.
Eugène Diomi Ndongala, l’un des opposants dont la libération était réclamée lors du dialogue politique d’avant les élections, n’est pas sur liste. M. Kamerhe a affirmé que le président signera un arrêté à part à son sujet.
Une assurance tout de même. Vital Kamerhe, grand ordonnateur du nouveau pouvoir façon Richelieu, a rappelé hier certains fondamentaux d’un Etat de droit. Mise de tous les mandataires à la disposition de la Justice, présomption d’innocence et droit à un procès équitable. Bonjour la séparation des pouvoirs telle que théorisée par Montesquieu !
Sans préjuger de la suite -du…printemps de Kinshasa ?- , autant confesser tout de go que sur le double front des mesures de décrispation et de la lutte contre l’impunité, FATSHI vient de réussir son entrée en matière.José NAWEJ
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