Rien qu’un foutu mois de Mars, pour les déesses de nos vies,
31 pauvres jours,4 lundis,4 mardis, 4 mercredis et jeudis,
5 vendredis, 5 samedis,5 dimanches et rien qu’un simple 8 Mars ?
Est-il ce chrono pour les mères ? Qui peut programmer ces As ?
Celles qui nous ont conçus, avec l’apport des pères donneurs,
Celles qui ont rigolé avec nous, quand nous n’étions que fœtus,
Celles qui se sont transformées, quand nous n’étions que bonheur,
Celles qui ont porté un masque, préparant nos arrivées sur prospectus,
Rangées, rallongées, salives en bouche, envies et dégoût chaque heure,
Méritent-elles des plannings annuels d’un mois en quitus ?
Obstiné monde des hypocrites, cadeaux des sacrés misogynes
Nos oreilles entendent des femmes battues, nos yeux pleurent les délaissées,
Quand les hommes sans excuses, refusent qu’elles sont de leurs origines,
Ils inventent un jour, symbole de leurs méchanceté déguisée.
Qui lie la qualité de grandeur, de cette femme pour nous ouverte,
Sans honte, donner sa pureté aux médecins pour nous extraire,
Pleurs et joies, quand l’ange prend chair de la naissance offerte,
Des mains robustes pour des premiers cris involontaires,
Les victorieuses d’un mystère de la vie, sont des fêtes que l’on arrête
Et quand vient une nouvelle année, des annonces aux commentaires !
Il faut dire non au mois de la femme, car c’est une limite à ses exploits.
Sa grandeur est sans limite, à chaque seconde elle est notre avenir,
Quel mari dira , qu’elle n’est femme qu’un mois par an et un jour par mois ?
Qui de nous chantera sa mère, sa fille, sa sœur, sa femme et en finir ?
Oui , chacun a son estime et chacun a sa liberté de décider.
Oui, chacun a sa définition de la femme, de la mère à l’épouse
Oui, à chacun sa vision, à chacun son sens pour ces êtres à deviner
Oui à chacun sa perception, à chacun son dessein, sans ventouse
Car la femme est infiniment inachevée, elle est toujours à recréer
Car la femme est cette créature jamais faible, mais toujours en flouze !
Ainsi est-il absurde de limiter le prestige de celles qui nous ont porté
Elles méritent les Nimbes de la divinité, pour leurs hommages
Elles sont l’immortalité de la création, elles sont compagnes d’éternité
Une femme vaut tous les pêches du monde, elle est aussi la rédemption des âges.
Elle est le fleuron qui n’a pas simplement un mois et une date,
C’est elle qui nous a écouter dire maman, avant papa, dans l’entourage
C’est elle qui souffrait quand nous avions mal et bien adroite
C’est cette femme placée sur un calendrier des jouissances, qui nous a allaité
Pour elle, tous les jours de l’année sont nos vies adéquates
Ainsi N.O.N au mois de la femme sur des jours maltraités !
Magloire Paluku
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