Dans un communiqué conjoint publié depuis le mercredi 09 Octobre 2019 à Kinshasa, le mouvement citoyen lutte pour le changement (Lucha), FILIMBI, UNIS et l’Association Africaine de Défense des droits de l’homme (Asadho) s’insurgent contre une possible levée des sanctions de l’Union Européenne envers certaines personnalités du régime de l’ex président Joseph KABILA.
« Nous sommes particulièrement préoccupés par les informations selon lesquelles l’Union Européenne (UE) envisagerait de retirer sans conditions, certaines de ces personnes de leur liste contrairement aux États-Unis que nous encourageons. Le maintien de sanctions ciblées par l’UE est une nécessité pour consolider l’élan de la démocratie et anéantir les affairistes politiques en Rdc », précise ce communiqué.
Les signataires de ce document estiment que démarche risque de favoriser l’impunité
« Si L’Union Européenne (EU) parvient à lever les sanctions sans préalable cela sera une trahison à son engagement pour le respect, la défense et la promotion des droits de l’homme d’une part,mais aussi cracher sur la mémoire des victimes. Le peuple congolais dans son Ensemble ne soutien pas la demande du président de la république Félix Tshisekedi adressée à l’UE sur la levée des sanctions. C’est une attitude plus destructrice de notre justice et contribue à consolider le pouvoir de Kabila.Il n’y aura jamais de paix et de stabilité dans notre pays sans Justice », précisent les signataires.
Signalons que ces sanctions de l’Union Européenne et des États-Unis avaient été prises contre certaines personnalités Congolaises impliquées dans des graves violations de droits de l’homme et/ou dans le blocage du processus électoral qui devrait conduire à la première alternance « démocratique » au pouvoir depuis l’indépendance à la fin du mandat de l’ancien Président RD Congolais Joseph KABILA.
BARAK MUNYAMPFURA Héritier
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