Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a rappelé, dans son mot de circonstance au cours de la célébration vendredi, de la journée mondiale de la presse, à Béatrice hôtel à Kinshasa, aux journalistes congolais leurs droits et obligations en tant que 4ème pouvoir, renseigne l’agence congolaise de presse.
Selon le Chef de l’Etat, les journalistes n’ont pas seulement des droits qui doivent être protégés, mais également des obligations, l’éthique et la déontologie à observer qui leur permet d’exercer convenablement ce noble métier.
Il a affirmé que sa présence parmi le journalistes, en ce jour mémorable, signifie l’encouragement dans leurs efforts, mais également le respect des engagements qu’il avait pris dans son discours d’investiture, d’être à leur côté et de les aider à travailler dans la quiétude, étant donné qu’il croit que la presse en tant que 4ème pouvoir est un des moteurs essentiels de l’érection d’un Etat de droit dans ce pays.
Pour le Chef de l’Etat, la presse en tant que 4ème pouvoir, doit se distinguer des réseaux sociaux, ces « médias » qui amènent des polémiques dans la société et de se distinguer en montrant ce qu’ils avaient appris à travers leurs formations.
Auparavant, le Président de la République avait remercié l’UNPC pour l’honneur qu’elle lui avait fait de partager cette journée de la liberté de la presse, tout en saluant ces hommes et femmes qui ont consacré leur vie pour honorer leur noble métier.
A cet effet, a-t-il ajouté, en tant que premier responsable du pays, il se doit être à leurs côtés pour leur exprimer son souci des difficultés qu’ils traversent.
Pour le Chef de l’Etat, tout part de l’alternance issue des dernières élections qui, a-t-il dit, est une première pierre à l’édifice qu’il invite tous les Congolais à bâtir, à savoir cet État des droits qui nous est cher et qui est particulièrement cher à « quelqu’un qui m’est particulièrement cher », Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, qui a consacré toute sa vie pour que cet Etat de droit devienne une réalité.
Prenant la parole pour la circonstance, le président national de l’Union de la presse du Congo (UNPC), a remercié le Président de la République qui, a-t-il dit, est le premier et le seul Chef de l’Etat à avoir répondu à l’invitation des chevaliers de la plume, en vue de commémorer la journée mondiale de la liberté de la presse, car beaucoup de politiciens sont allergiques aux mots liberté de la presse.
« Nous sommes très heureux que vous n’êtes pas allergique à la liberté de la presse », car lors de votre investiture vous avez promis de donner à la liberté de la presse son vrai rang de 4ème pouvoir, a-t-il encore fait savoir.
Faisant l’état des lieux de la presse nationale depuis l’avènement du Président Félix-Antoine Tshisekedi à la magistrature suprême, le secrétaire général de l’ONG/Journalistes en danger, Tshivuadi Wa Tshivuadi Tshivis, s’est réjouit de constater une légère accalmie en ce qui concerne les tourments dont étaient victimes les journalistes en RDC dans leur travail.
Toutefois, il a demandé aux pouvoirs publics de protéger les médias contre des attaques de toutes parts, de revoir les lois sur la presse et de dépénaliser les délits de presse, avant de dépeindre les pages noires de la presse congolaise, estimant que celle-ci est abandonnée à son triste sort.
Le Président de l’UNPC et le SG de Journaliste en danger ont, à cette occasion, remis au Président de la République un exemplaire des résolutions issues des travaux organisés par l’UNPC et le JED en marge des festivités organisées à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse en RDC. Une photo de famille a sanctionné cette cérémonie.
Rédaction
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