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Nord-Kivu : Sur terrain le risque zéro n’existe pas, les journalistes doivent comprendre le contexte et maîtriser les évènements dangereux (JED)

La sécurisation des journalistes dans les zones de conflit. C’est le thème qu’a porté la formation d’au moins trente journalistes de Goma ce samedi 07 octobre 2023.

Livré par journaliste en danger (JED), cette organisation attire l’attention de tout journaliste sur les attitudes à prendre avant d’aborder un terrain dans les zones de conflit. La sécurisation des journalistes est un enjeu crucial pour garantir leur sécurité et la liberté de la presse.

Les journalistes présents dans cette formation ont par une attention particulière prouvé l’utilité de la dite formation dans leur parcours professionnel.John Tsongo co-fondateur de la radio panafricaine et écrivain de Goma récapitule en peu des mots la matière apprises .

« Nous avons été formés sur les attitudes à prendre lorsqu’il faut récolter une information dans une zone des conflits , il nous a été dit qu’il faut maîtriser la zone et entré en contact avec les autorités de cette contrée. Aussi pour couvrir une manifestation il faut être bien informé sur celle – ci ».

A lui d’ajouter : « il nous a été dit que pendant la période de crise le journaliste doit donner plus la parole à la population car c’est elle la première victime des atrocités ».

Les conflits armés et les zones de guerre sont des environnements extrêmement dangereux pour les journalistes qui s’y rendent pour couvrir l’actualité. Les risques sont multiples : menaces de groupes armés, enlèvements, violences physiques, intimidations et bien d’autres. Malgré ces dangers, les journalistes sont indispensables pour informer le public et témoigner des réalités souvent cachées.Me Marcelin Mushoko, conseiller de JED au cours de la formation rappeller aux journalistes les infractions qu’ils ne doivent pas commettre pendant une période de crise et comment les éviter.

« Nous avons constaté que le journaliste par oubli ou par inadvertance il essaie d’aller au delà de ce qu’il ait, en le recadrant le journaliste ne doit plus faire les diffamation, les injures public etc.. . Pour qu’il ne tombe pas dans les infractions il doit respecter les codes de l’éthique et de la déontologie du journalisme », a-t-il ajoute.

JED insiste sur l’importance d’une préparation adéquate, de l’utilisation de mesures de sécurité appropriées et de la mise en place de stratégies d’évitement des risques. Cette organisation a demandé aux journalistes de chaque fois penser à protéger l’intégrité car aucune information ne vaut la vie.

Signalons que les formations organisées par JED jouent un rôle essentiel dans la préparation des journalistes aux risques rencontrés sur le terrain. Grâce à ces initiatives, les journalistes disposent des connaissances et des outils nécessaires pour poursuivre leur travail vital tout en minimisant les dangers.

Huguette Mpipo


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