Les journalistes de la presse écrite et audiovisuel ainsi que ceux des médias en ligne du Nord-Kivu ont pris part active ce vendredi 16 Novembre 2018 à Goma à une séance d’information sur les crimes environnementaux.
Au cours d’une séance de mobilisation organisée par IDPE (Innovation pour le Développement et la Protection de l’environnement), les professionnels des médias ont appris de l’auditeur supérieur de la cour militaire de Goma les notions sur les peines qui sont applicables envers quiconque passe outre les prescriptions des lois Numéro 014-003 du 11 février 2014 relative à la conservation de la nature et du code forestier.
Le colonel Nkulu Katende, comme c’est de lui qu’il s’agit,a fait savoir que la législation congolaise punie jusqu’à 20 ans d’emprisonnement les infractions portant atteinte à la préservation de l’environnement.
Il a souligné que l’homme est égoïste et devient un loup pour l’autre dans une société sans loi.Mais la loi pénale vient réglementer la société et s’applique sur tout le monde.
«Le journaliste est un acteur majeur dans la vulgarisation des prescriptions des lois sur la conservation de la nature et autres lois.Pour nous les crimes environnementaux viennent à la 4 ème position après le trafic des drogues, des minerais et d’armes», a-t-il renchérit
Pour Me Olivier Ndoole, avocat au barreau de Goma, la pêche illicite, l’exploitation illégale des bois dans le parc national de Virunga, l’exploitation foncière, tels sont les grands crimes environnementaux commis dans la province du Nord-Kivu qui affectent à nos jours le parc national des Virunga.
«Plusieurs sanctions sont d’ailleurs prévues par les lois congolaises pour toute personne qui peut tomber sous le coup de ces infractions. La loi sur la conservation de la nature pénalise les activités liées à l’agriculture dans le parc et la pratique de coupe illicite du bois.
mais la pêche illicite, l’exploitation illégale des bois dans le parc, l’exploitation foncière, tels sont les grands crimes environnementaux commis en majorité dans les parcs et aires protégées de la RDC et cela est due soit à la catence de l’insécurité ou du problème socioéconomique que traverse le pays», insiste Me Olivier, coordonateur de (ACDH).
Notons que cette séance a servi de réarmement en outil aux participants journalistes qui devront s’y référer dans les informations à produire.Les organisateurs de la journée d’information ont promis former dans les jours proches, les journalistes environnementalistes sur les notions de base pour la récolte et le traitement d’une information liée à l’environnement.
Thierry Kayandi
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