La coordination provinciale, les coordinations territoriales et urbaines de la société civile du Nord-Kivu présentent leur indignation face au tout récent regain des violences orchestré par le M23 sous la bénédiction du Rwanda.
Dans un communiqué adressé ce jeudi 19 décembre à la communauté régionale et internationale, la Société civile du Nord-Kivu exhorte ces organes à renforcer le mécanisme de suivi et de vérification du respect des accords de paix en déployant des observateurs indépendants pour prévenir et garantir la cessation d’ hostilités dans les zones rouges. Forte de ses deux grandes argumentaires, la Sociv/NK part de l’annulation du sommet de Luanda qui, selon elle, coïncide avec les nouvelles attaques du M23 appuyé par des chars et armes lourdes qui proviendraient de son allié le Rwanda. Elle poursuit par le deuxième argumentaire qui est celui des preuves photographiques qui démontrent la présence de l’armée Rwandaise en RDC.
« Une photographie rendue publique par Willy Ngoma, porte-parole du M23, confirme la présence des forces spéciales de l’armée Rwandaise (RDF) en célébrant la chute de Mathembe à côté d’un élément de cette force équipé d’un fusil CZ Bren 2.Cette force avait utilisé les mêmes armes dans plusieurs de ces missions officielles notamment au Mozambique . », renseigne le communiqué.
Face à toutes ces accusations, la Sociv /NK rappelle que ces actes du Rwanda constituent non seulement une violation du principe de non-ingérence tel qu’inscrit dans l’article 2(4) de la charte des Nations Unies, mais aussi un non-respect des mécanismes régionaux pour la recherche de la paix.
La Sociv/NK chute en rappelant la RDC de bien continuer à jouer son rôle légitime de défendre son intégrité territoriale et de protéger sa population.
Thierry KAYANDI
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