Cette information est contenue dans une déclaration rendue publique ce mercredi 13 avril 2020 dont une copie est parvenue à larépublique.net. La coordination provinciale de la société du Nord-Kivu demande au gouverneur de lever la mesure interdisant toute manifestation publique sur toute l’étendue de la province qui au départ était une manifestation pour dénoncer l’insécurité en territoire de beni tout en exigeant le départ immédiat de la MONUSCO sur le sol congolais.
La même source précise avoir fait des maintes constants par rapport à la situation sécuritaire qui prévaut actuellement en province et particulièrement dans le territoire de Nyiragongo (buhene en groupement munigi ), une zone qui serait sous une manipulation politicienne de quelques habitants.
Cette structure citoyenne note également une légèreté dans l’encadrement des manifestations publiques par les services de l’ordre qui semblent agir par violence et signale la collaboration des éléments FARDC avec les groupes armés mais aussi une sensibilisation très réduite des jeunes à s’enrôler au sein des FARDC et PNC et faute de la prise en charge de l’État.
La Société Civile du Nord-Kivu demande par ailleurs au président de la République de jouir du pouvoir d’user de ses prérogatives en tant que Président en exercice de l’Union Africaine afin de mettre en place l’accord d’Addis-Abeba et de séparer le brigade d’intervention à celui de la MONUSCO. Objectif : lui permettre d’agir avec efficacité mais aussi organiser la réévaluation de toutes les opérations militaires déjà menées en province du Nord-Kivu.
Par ailleurs la société civile appelle la population du Nord-Kivu à cesser la violence et cultiver l’esprit patriotique et de cohabitation pacifique ainsi qu’à la collaboration avec les forces de sécurité, cela en leur fournissant des informations nécessaires pour le maintien de la sécurité.
Notons que cette mesure est tombée après trois jours d’altercations entre les jeunes du village de buhene en territoire de Nyiragongo et les agents de l’ordre. Les sources officielles ont dressé un bilan de 7 morts et une vingtaine des blessés ainsi que plusieurs maisons incendiées .
La coordination de la société civile présente ses compassions à toutes les familles victimes des atrocités et conflits armés et intercommunautaires vécus du jour le jour en province.
Trésor Wayitsomaya
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