C’est ce que pensent les membres de la thématique “éducation” au sein de la coordination provinciale de la société civile forces vives du Nord-Kivu.
Dans une déclaration rendue publique ce jeudi 1 juillet dont la république.net possède copie, cette composante des forces vives note plusieurs irrégularités dans la gestion des frais de participation à l’ examen d’État en province du Nord-Kivu. Elle regrette aussi l’absence totale d’évaluation avant et pendant la passation des épreuves par le comité provincial de l’EPST.
«Dans un premier temps, on fait payer aux élèves de la sixième année secondaire 80 mille francs congolais, une somme équivalant à 40$ américains.», révèlent ces acteurs de la société civile du Nord-Kivu.
La thématique »éducation » de la société civile se dit choquée de constater que certains chefs d’établissements scolaires en province vont jusqu’à exclure certains élèves finalistes à cause de ces frais. Elle exige à ces derniers de cesser cette pratique en attendant la sortie d’un arrêté qui fixe les dits frais .
Un chef d’établissement d’une école de Goma ayant requis l’anonymat dit avoir reçu instruction de sa hiérarchie lui demandant de chasser les élèves qui ne se sont pas encore acquittés de ces frais fixés provisoirement.
La société civile du Nord-Kivu recommande au gouvernement congolais de supporter le coût de ces épreuves pour cette année en attendant que la situation sécuritaire s’améliore dans cette province sous l’état de siège.
Trésor Wayitsomaya
Articles similaires
En savoir plus sur Groupe de presse La République
Subscribe to get the latest posts sent to your email.