Détonation des bombes, tirs nourris à l’arme légères, plusieurs blessés parmi les civiles tel est le climat qui règne à Masisi-Centre centre depuis le matin de ce dimanche jusque tard dans la soirée. L’armée loyaliste FARDC tante de déloger les rebelles du M23 soutenu par le Rwanda du chef lieu de ce territoire.
Selon les témoins sur place, au moins 6 civiles ont étés blessés par des éclats des bombes et des balles perdues notemment à côté de la pharmacie zonale et au garage de l’ONG Médecin sans Frontières (MSF).
La première bombe est tombé sur les installations sanitaires de la pharmacie de la zone de Masisi et à causée deux blessés parmi les voisins vers 11 heures locale. Le deuxième engin explosif lui est tombé sur le toit du garage de MSF se trouvant à 400 mètres de la base de l’organisation, endommageant gravement les installations solaire et une jeep, avant que les éclats ne puissent blesser deux mécaniciens qui s’y trouvaient. D’autres civiles ont été victimes des balles aveugles, mais jusqu’à ce soir aucun mort n’a été signalé par nos sources sur place.
Selon un communicateur des volontaires pour la Défense de la patrie (VDP /Wazalendo) qui appuient l’armée a Masisi-centre , l’ennemi M23 se servirait de la population comme bouclier humain pour obstruer l’armée dans la récupération de Masisi-centre .
« Nous avons une armée professionnelle qui ne pourra pas mener une grande offensives là où il y a une forte concentration de la population civile . L’ennemi profite de cette réalité pour prendre la population en otage. Notre leader Janvier Karairi à dit que le M23 doit assumer les conséquences des dégâts collatéraux sur les populations civiles. »
C’est depuis mercredi que les affrontements se déroulent d’une part à Katale, verrou stratégique pour atteindre Masisi centre situé à 12 km, et d’autre part à Rukicha situé à 17 km et Kanii à 3 Km de Masisi centre. Selon nos sources sur place, les lignes de fronts se seraient multipliés ce dimanche aux alentours de Masisi-centre alors une accalmie s’est observée toute la journée du samedi 18 Janvier.
Thierry KAYANDI
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