Cette recommandation est du Mouvement citoyen de la Lutte pour le Changement LUCHA section Nord-Kivu à l’occasion de célébration de la journée internationale de la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et conflits armés ce samedi 6 novembre en ville de Goma.
Jack Sinzaera, cadre de cette structure estime que plusieurs conflits liés à la gestion de l’environnement naissent suite à l’imposition de la population locale à s’adapter aux textes légaux sans aucune sensibilisation préalable. Il déplore aussi que les autochtones ne soient pas associés à la gestion directe des aires protégées.
Ce membre de la Lucha dit constater une non-reconnaissance des droits aux propriétaires de terres ni par l’État ni par les gestionnaires de ces espaces verts qui servaient avant pour des activités champêtres et d’économie d’autosubsistance.
Il pense qu’il existe également des conflits en cas des mésententes lors de la fixation des limites dans certains villages environnant les parcs nationaux. Dans ce dossier, constate ce mouvement, l’application des textes légaux reste légère. Voilà pourquoi la population se trouve dans l’obligation d’élargir ses activités quotidiennes, fait savoir ce membre de la Lucha.
Ainsi pour réduire les conflits,la Lucha propose une forte sensibilisation des structures œuvrant dans le secteur de l’environnement. Elle estime que c’est de cette façon que la population locale pourra s’y impliquer. La Lucha invite les gestionnaires des aires protégées à privilégier le dialogue pour régler tout différend y relatif.
Tréso Wayitsomaya
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