Dans le village de Ngungu- territoire de Masisi, la population est écœurée et n’en revient toujours pas que la maison de feu Kasuku Wa Ngeyo, notable et fondateur de l’Association Coopérative des Groupements d’éleveurs du Nord-Kivu (ACOGENOKI) a été détruite à la suite d’une attaque d’une cinquantaine d’assaillants très organisés le dimanche 5 avril 2020. Dans l’affaire de la succession Kasuku Wa Ngeyo, Mme Brigitte Kakanyange Safi Ngezayo est poursuivie comme prévenue en liberté par le Parquet Général de Goma devant par le Tribunal de Paix de Nyiragongo sous RP 189 pour 4 chefs d’accusation dont faux et usages de faux documents, y compris son fameux rapport frauduleux de liquidation de la Succession KASUKU, stellionat (qui est l’infraction de s’approprier un bien immeuble appartenant à autrui) et usage de fausses qualités du comité de liquidation de la Succession KASUKU, rapporte la jeunesse de Ngungu.
« Plus de 25 plaintes sont restées sans suite dans les parquets et auditorats militaires de Goma depuis 2017. Des plaintes portées par la veuve Mme Zinga Teta et ses enfants pour des faits graves qui impliqueraient Mme Brigitte Kanyange Safi Ngezayo, mais également certains policiers et officiers des FARDC, mais aussi des membres de la famille de feu Kasuku, accusés de menaces de mort sur la veuve et ses enfants. Le fameux Jean Carlos Shebantu Wangeyo (fils aîné de Papa Kasuku) occupe illégalement les terres de Karasa appartenant à la succession, à son seul profit et au détriment des autres héritiers de la première catégorie» affirme cette structure de la jeunesse.
Les terrains de Karassa sur lesquels il a été découvert un corps mutilé sans vie, en Juin 2020, ont été le théâtre d’affrontements, seulement quelques mois après l’attaque des 50 assaillants du 5 avril menée sur son frère cadet et sur son invité, le Président du Parlement des Jeunes du Nord-Kivu en visite à Ngungu pour promouvoir la paix et encourager des initiatives de l’agriculture pour les jeunes de la zone de Ngungu.
Le gérant Rwambika, du fameux Jean Carlos a déclaré à la Police avoir reçu ses ordres d’attaquer le fils de Maman Zinga Teta et papa Kasuku et de détruire la maison familiale.
Cet événement malheureux de l’attaque du 5 avril 2020, qui a failli coûter la vie à l’un de ses fils cadets, fait suite à la profanation de sa tombe en mars 2018 ordonnée par ceux qui ont désormais décidé de faire disparaître toute trace de son œuvre et de son souvenir. Madame Brigitte Kanyange Safi Ngezayo qui serait impliquée dans plusieurs contentieux fonciers dans le Nord-Kivu, a exercé tout son pouvoir de nuisance depuis 3 ans pour priver la veuve de feu Papa Kasuku, Mme Zinga Teta Yvette, de ses droits élémentaires, s’octroyant pourtant un salaire de 4.000$ par mois, pour la sois-disant gestion du patrimoine de la succession qui accuse une perte de 650 têtes de gros bétail et 500 ovins et caprins durant une gestion calamiteuse et illégale, du patrimoine de la famille Kasuku dont Mme Brigitte Kanyange Safi Ngezayo refuserait catégoriquement de livrer la reddition des comptes à qui que ce soit. Étrangement et par la plus douteuse des coïncidences, la famille n’a plus accès à près de 600 hectares de terres à Niabura (Masisi), et 600 hectares à Ngungu (Masisi), affirme la jeunesse de Ngungu qui suit de près cette affaire.
En effet, Papa Kasuku Wa Ngeyo est décédé le 17 août 2016 à l’âge respectable de 82 ans, après avoir œuvré pendant toute sa vie pour le développement de la région du Nord-Kivu, à travers la restauration des routes de dessertes agricoles aussi bien dans le Rutshuru que dans le Masisi et à travers l’amélioration de la race bovine et ovine (moutons) et tout en défendant les droits des éleveurs en luttant contre la spoliation des terres des plus vulnérables, témoigne cette structure des jeunes.
Papa Kasuku a été à l’origine de la coopération Canadienne à partir de 1982 et d’un partenariat avec la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) et qui a permis de créer la SABAGO (l’abattoir de Goma) et qui constituent un outil économique important pour les éleveurs et les bouchers du Nord-Kivu.
Il ressort de l’impunité dont jouisserait toutes ces personnes, depuis près que 4 ans, ne pourrait être possible sans la protection et le soutien des parquets et plus particulièrement du Procureur de la République de Goma Dauphin Mawazo Fungamali qui produit des réquisitions pour la protection du patrimoine, pour ensuite les violer, qui reçoit cordialement des personnes sous mandats d’arrêt, ayant commis des actes graves, ou qui demande de mener une enquête sur un meurtre, un mois après la plainte la dénonçant et après avoir ordonné par téléphone d’enterrer quelques jours après la découverte du corps sauvagement mutilé. Une montée de la violence est enclenchée à Ngungu qui bénéficiait pourtant d’un calme exceptionnel dans la zone de Masisi.
L’inaction des autorités se fait sentir
Cependant Après avoir alerté pendant plusieurs années, les plus hautes instances aux risques sécuritaires qui découleraient de la cacophonie orchestrée par Mme Brigitte Kanyange Safi Ngezayo et son mari Mr. Victor Ngezayo, qui se sont déclaré frauduleusement administrateurs des biens de la succession Kasuku, la population et les notables de Ngungu ainsi que la veuve Mme Zinga Teta et ses enfants, constatent l’inaction des autorités judiciaires et militaires dans une affaire qui aurait été réglée et terminée, si les représentants de l’ordre et de la loi avaient appliqué la loi et le droit.
« Au lieu de cela, on assiste à la destruction méchante de l’œuvre de toute une vie de papa Kasuku et à la création de milices de jeunes gens, recrutés sur place, envoyés par les mêmes fauteurs de troubles, faisant voler en éclat les efforts de maintien de la paix dans la zone, violant le jugements destinés à permettre une gestion légale du patrimoine, mais également mettant en péril la vie de la veuve maman Yvette Zinga Teta et de ses cinq enfants, héritiers de la première catégorie de la Succession KASUKU » affirme la jeunesse de Ngungu.
Alors que les commanditaires et les exécutant de ce chaos sont clairement identifiés, que des plaintes à leur encontre soient ouvertes. Il reste à savoir pourquoi la justice ne fait pas son travail alors que la violence et le chaos gagnent du terrain.
L’implication rapide et urgente des autorités compétentes est souhaitée pour mettre fin à cette affaire qui continue à créer de la terreur dans cette zone, conclut cette structure de la jeunesse.
La rédaction
Articles similaires
En savoir plus sur Groupe de presse La République
Subscribe to get the latest posts sent to your email.