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Nord-Kivu/Ituri : Les 10 questions de Edgard Mateso sur la situation sécuritaire

 

Dans sa publication de ce jeudi 2 septembre intitulée « CRIS DE PLEURE DU PEUPLE DU NORD-KIVU ET DE L’ITURI… 10 questions vulgaires posées en vrac par le citoyen lambda et sans réponse du gouvernement », Edgar Mateso , vice président de la société civile du Nord-Kivu se pose des questions sur la situation sécuritaire dans les deux provinces. 

Ces questions reviennent en grande partie sur les auteurs de massacres perpétrés, la qualification des crimes et la recherche des solutions pour mettre fin à cette nébuleuse. Notre article vous propose l’intégralité de ces questions :

1. Combien de morts et quelle perte faudra-t-il pour que le gouvernement congolais avec ses partenaires décident de mettre fin au carnage humain et économique ?

2. Qu’est-ce qui coûte au gouvernement congolais avec ses partenaires de retirer du Nord-Kivu et de l’Ituri tous les militaires issus des anciennes rébellions intégrés dans l’armée par mixage et/ou brassage ou encore par amnistie ? 

3. Qu’est-ce que le gouvernement congolais avec ses partenaires attendent pour enquêter sur le peuple qui se fait passer à tort ou à raison pour «banyabwisha» nouvellement installé en Ituri et le remettre d’où il est venu puis boucher le trou par lequel il est sorti? Est-ce vraiment difficile ?

4. Que gagne le gouvernement congolais quand il ne fait que nommer des anciens rebelles pour combattre les rébellions sans risque de renforcer ces dernières? Même chose pour le Programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion Communautaire ?

5. Qu’est-ce qui coûte au gouvernement congolais et à l’ONU de qualifier les crimes commis dans l’espace Kivu-Ituri de génocide du peuple nande (ou yira, si vous voulez)?

6. Qu’est-ce qui manque au gouvernement congolais avec ses partenaires d’autoriser l’ouverture d’un Tribunal Spécial pour le Congo et commencer à juger tous les criminels génocidaires?

7. Qu’est-ce qui fait que le gouvernement congolais n’arrive pas à changer les tenues des militaires au front si l’ennemi continue à opérer avec des tenues similaires à celles des FARDC ? On ne sait vraiment pas déployer des unités spéciales aux tenues spécifiques et au besoin au teint étrange ?

8. Sachant que l’ennemi s’exprime en Kinyarwanda et en Kiswahili, pourquoi ne pas déployer des militaires qui ne connaissent ces langues ?

9. À quoi servent les avions de guerre si l’ennemi est localisable dans Beni et dans Irumu? Le gouvernement congolais avec ses partenaires ont-ils vraiment manqué d’ avions de guerre pour les bombarder? Y a-t-il un manque de volonté, de stratégie ou de moyens?

10. Si le peuple veut que la paix soit restaurée, le gouvernement congolais avec ses partenaires ont-ils vraiment manqué de force pour l’imposer?

Robert TSONGO.


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