Personne ne peut y croire ; mais l’institution prée séante du Nord-Kivu est en panne de fonctionnement. A cause du manque de carburant dans son groupe électrogène ; les agents administratifs taillent bavette dans les exigus locaux qui leur servent de bureau. Non seulement les bus servant de mobilité pour leur déplacement n’est plus fonctionnel puisque non fourni en carburant ; mais aussi les arriérés de loyer sont inquiétants. Ce ; hormis le cumul on ne peut plus exorbitant des arriérés de salaire des agents qui à force de trop attendre ont du mal à se rappeler du dernier mois où ils perçu leurs modiques salaires en bonne et due forme.
L’hôtel Fleur des Lys est donc devenu un lieu récréatif des agents qui à force de ne plus être en même de subvenir aux besoins de leurs familles se résolvent d’aller sécher les chaises des bureaux équipés d’outils informatiques non usités faute de carburant a confié un agent ébaubi. L’absence des rétrocessions serait à l’origine de cette scandaleuse situation même si à l’exécutif provincial ce problème n’est pas à l’ordre du jour. La question que se pose plus d’un observateur est de savoir comment deux institutions jouissant d’un financement commun sont différemment traitées alors qu’ayant comme origine des fonds ; la fameuse rétrocession.
Les choses seront certainement tirées au clair au courant de la prochaine session ; un exercice exclusivement budgétaire durant lequel le questeur fera la reddition des comptes. Il ne faudrait pas par ailleurs s’attendre au rejet de la responsabilité au gouvernement provincial lorsqu’on sait que les deux institutions tissent des relations extrêmement parfaites qui excluent tout contrôle sérieux d’exécution budgétaire.
Pour certains ; l’assemblée provinciale est devenue une boite aux lettres du gouverneur qu’il manipule à sa guise et par ricochet impossible de demander au gouverneur quoi que ce soit au risque de voir être retirer des petits avantages sélectifs dont bénéficient les élus impayés acquis à la cause du chef . Julien Paluku lui ; ne cesse de fustiger le retard des rétrocessions .A son temps ;Matata Mponyo a reçu les critiques acerbes de l’ex cadre du RCD KML ;jusqu’à ce que certains en ont déduit un règlement des comptes privés. Aujourd’hui plusieurs années après le départ de Matata ; le manque de rétrocession continue à entraver le bon dysfonctionnement de toute une province. C’est dans ce même contexte d’absence de rétrocession que la province se pavane pourtant d’avoir asphalté un plus grand réseau routier de sa voirie urbaine. Comment donc est-ce possible sans rétrocession s’interroge un haut dignitaire de la majorité présidentielle ?
Valéry Mukosasenge
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