Dans un communiqué de presse publié ce mercredi 2 Octobre 2019 par la coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu en mémoire des massacres de Beni, les forces vives s’insurgent contre la persistance les massacres des civils qui viennent de faire cinq ans sans que l’armée n’arrive pas à mettre fin à cette triste réalité qui progressivement son hémorragie coule dans la province voisine de l’Ituri.
« La situation dans le territoire et ville de Beni mérite une attention particulière des autorités congolaises. C’est dans ce sens que nous recommandons au chef de l’État garant de la nation et commandant suprême de l’armée de déclarer cette zone sinistrée et que la date du 2 octobre soit décrétée une journée nationale fériée en mémoire des morts de Beni », précise le communiqué de la société civile du Nord-Kivu.
Cette structure citoyenne en province pense que la neutralisation du phénomène Adf (Alliance des Forces Alliées) mérite l’appui militaire de grande puissance dans la région.
« Le président de la République Démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi doit mobiliser urgement la SADC ; la CIRGL, l’Union Africaine, l’Union Européenne et les États-Unis pour accompagner militairement l’armée congolaise afin d’en finir avec le phénomène Adf qui endeuille la population au jour le jour », précise John Banyene, président de la société civile du Nord-Kivu.
Pour rappel, les massacres de Beni ont commencé le 2 octobre 2014 et ont déjà fait dans 5 ans, environs 3 000 morts selon les statistiques de la société civile. Et pourtant l’armée congolaise (Fardc) et la brigande d’intervention rapide de la Monusco y sont déployées dans le cadre des opérations contre ces Adf.
BARAK MUNYAMPFURA Héritier
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