C’est l’évêque du diocèse de Mbuji Mayi qui le dénonce. Dans une correspondance rendue publique ce week-end, Monseigneur Bernard Emmanuel Kasanda se dit indigné par ces actes ignobles perpétrés par des inconnus.
Dans cette correspondance, il renseigne que depuis d’avril dernier jusqu’à ce jour, son diocèse a enregistré une dizaine de paroisses qui vit « ces graves abominations« .
«Une profanation progressive et systématique porte sur nos paroisses, grottes et sanctuaires mariales et autres lieux de culte. Les individus mal intentionnés volent les ornements liturgiques, les objets sacrés, les statuts du sacré cœur de Jésus et de la Vierge Marie, la mère de Dieu, jusqu’à désacraliser nos tabernacles en emportant le très saint sacrement de l’Autel», s’indigne l’ordinaire de lieu de Mbujimayi.
Ce père de l’église estime qu’il s’agit des actes délibérés. Il regrette que le non-respect de la maison de Dieu et autres lieux de culte devient une antivaleur dans son entité pastorale.
«L’église est le lieu de la rencontre entre Dieu et son peuple; elle est la source de notre bénédiction et la demeure de Dieu parmi les hommes. Aussi faut-il les couvrir de vénération et de respect, étant donné que les choses saintes se traitent saintement. Par contre, profaner les paroisses, les objets sacrés ainsi que les lieux de culte n’est-ce pas commettre un péché grave, un sacrilège, une profonde abomination?», conseille-t-il.
Monseigneur Bernard Emmanuel Kasanda croit que tous ces actes ne passeront pas sous silence et ne doivent pas laisser le monde indifférent.
«Je recommande à toutes et à chacun, même à ceux qui ne sont pas catholiques, de respecter scrupuleusement nos lieux de prière et nos objets sacrés», ajoute ce religieux.
Certains analystes lient ces actes aux tractations politiques actuelles et surtout aux positions de l’église catholique par rapport au pouvoir actuel.
Robert TSONGO.
Articles similaires
En savoir plus sur Groupe de presse La République
Subscribe to get the latest posts sent to your email.