D’après la Lucha section de Kitshanga, il s’agit d’un lieutenant FARDC qui a torturé à mort un habitant de Lubula du nom de Simon Kanyandekwe Katauzi la nuit du 23 au 24 novembre 2021 Ce dernier était soupçonné de détenir une arme à feu.
«La victime était soupçonnée de détenir une arme à feu et maintenant au lieu que le commandant puisse recourir aux services sécuritaires notamment l’auditorat de Kitshanga, le lieutenant s’est permis lui-même de pouvoir torturer le présumé détenteur d’arme et avec la torture subie, la victime est entre la vie et la mort» signale Fidèle Buholo Kyalukundi l’un des communicateurs de la LUCHA dans le Bashali.
Celui-ci indique que la victime a été retrouvée dans un état très critique et est actuellement admise aux soins intensifs à l’hôpital de Mweso.
Il dénonce cette pratique inhumaine dont seraient coupables plusieurs officiers des forces de sécurité. Il appelle la justice à suivre de très près ce dossier pour établir les responsabilités de chacun et sanctionner les coupables.
«Lorsque ceux qui sont censés nous protéger sont ceux qui nous maltraitent et nous tuent puis que ce ne pas le premier cas, vraiment nous ne savons pas à quel sens se vouer, voilà pourquoi nous dénonçons cette torture et demandons à la justice de faire son travail et que l’auditorat puisse arrêter le militaire auteur de cette bavure et quil subisse la rigueur de la loi» plaide-t-il.
Notre source signale que l’auteur du crime est un lieutenant bien identifié qui n’est toujours pas inquiété par la justice et serait basé à une position de l’armée congolaise à Ngingwe à plus ou moins 15km de Kitchanga dans les Bashali Mokoto.
Jérémie Kabali depuis Sake.
Articles similaires
En savoir plus sur Groupe de presse La République
Subscribe to get the latest posts sent to your email.