La société civile du secteur Osso-Banyungu alerte les autorités nationales, provinciales et territoriales sur la présence dans plusieurs villages de cette partie de Masisi d’une dizaine d’ex-combattants APCLS.
Dans une déclaration à la presse ce lundi 23 août, le président de cette structure indique qu’ils s’étaient pourtant rendus aux autorités militaires de l’État de siège. Ces dernières les avaient déjà transférés au centre de cantonnement il y a de cela quelques jours passés, précise Muphirwa Kubuya Fabrice. Celui-ci renseigne que ces ex-combattants ont commencé à semer l’insécurité dans plusieurs villages du secteur Osso-Banyungu.
«Nous alertons l’opinion face à la présence de plus de 10 combattants qui étaient partis au centre de cantonnement, malheureusement il y a quelques jours, on a observé leur présence, ils sont devenus très actifs, l’un d’entre eux bien identifié est même entrain d’organiser des braquages sur le tronçon routier Nyabiondo-Karunda et cela amène une grande peur au sein de la population», a signalé Muphirwa Fabrice.
Il demande aux autorités tant nationales que provinciales d’assurer un meilleur encadrement des Ex-combattants qui acceptent de rendre les armes.
«Nous continuons toujours à plaider pour une bonne prise en charge de ces ex-combattants car cela est une motivation fondamentale à ceux qui demeurent encore en brousse, nous recommandons aux autorités de penser à renforcer la sécurité ces éléments car en les voyant ici, on a comme l’impression qu’ils sont délaissés», a poursuivi Muphirwa Kubuya Fabrice.
Depuis l’instauration de l’État de siège, il s’observe un mouvement des redditions des éléments de différents groupes armés. Cependant, la société civile a toujours décrié le fait que leur prise en charge n’est pas correcte.
Jérémie Kabali
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