La mise en œuvre du programme conjoint dénommé « Justice, Autonomisation et Dignité des Femmes et filles (JAD) en République démocratique du Congo, va renforcer l’efficacité de la coordination nationale afin de permettre aux acteurs impliqués dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), de mettre en place les stratégies de prévention et de réponse. C’est ce qu’a fait savoir ce lundi 7 décembre 2020, Kenneth EHOUZOU, coordinateur bureau zone Est du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA), dans un café de presse tenu à Goma.
Cependant, ce programme vise à renforcer le pouvoir et la résilience des survivants de VBG et des parents des survivants mineurs à travers la consolidation et le développement de mécanismes de prise en charge holistique. Il soutient également des hommes, des femmes, des jeunes ainsi que des communautés à adopter des attitudes et des normes sociales et culturelles respectueuses de l’égalité des sexes et à contribuer à la lutte contre les VBG.
Financé par le gouvernement canadien à hauteur de 18.000.000 $ CAD, la tutelle de ce programme JAD est assurée par le Ministère national du Genre, Enfant et Famille. Son exécution est confiée à PNUD, UNFPA et BCNUDH, trois agences des Nations unies.
Ce programme est mis en œuvre dans cinq provinces (Kinshasa, Kasaï-Central, Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri) et a adopté une approche modulaire prévoyant durant trois ans (2018-2021), la consolidation des acquis du précédent programme « Tupinge Ubakaji » dans trois provinces de l’Est de la RDC (Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri).
Signalons que la ministre provinciale du Genre, Enfant et Famille Pélagie Kabano ainsi que l’inspecteur provincial de la police représenté, ont pris part à cette activité.
David MAHAMBA
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