Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a dans son discours à l’occasion de l’ouverture, lundi à Fleuve Congo hôtel, de la Conférence des gouverneurs de province, exhorté les chefs de l’exécutif provincial, en leur qualité de ses dignes représentants en province, à adopter un comportement exemplaire, dans la gestion de leurs entités respectives.
Il leur a dit qu’ils avaient l’obligation d’élaborer leurs programmes respectifs qui seront adoptés par les assemblées provinciales, en intégrant sa vision qui vise le développement intégral du pays, en plaçant l’homme au centre de toutes leurs actions dans les différents domaines de la vie. Pour le Chef de l’Etat, il compte sur chacun des gouverneurs de province, pour qu’à l’issue de son mandant qu’ils puissent tous ensemble amener le changement qu’il avait promis au peuple congolais au cours de sa campagne électorale.
Le Chef de l’Etat a fait savoir que ce séminaire lui offre l’occasion de dévoiler les grandes articulations de sa vision , notamment basées sur quatre axes stratégiques qui visent l’amélioration des conditions de vie de nos populations, devant lesquelles il avait pris un engagement solennelle, lors de son discours d’investiture, de servir dans le strict respect de la Constitution de la République.
Il a promis de ne ménager aucun effort pour atteindre ce noble objectif, en inculquant à toutes les institutions de la République les valeurs républicaines qui seront de stricte observance.
Pour le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, les antivaleurs qui minent nos institutions constituent les premiers obstacles à tout effort de développement. Aussi, a-t-il promis de combattre avec la dernière énergie la corruption, les détournements des deniers publics, le tribalisme, le népotisme, la concussion, le clientélisme, le respect des droits humains et la liberté fondamentale. Il a également fait savoir que sa vision se décline autour de quatre axes stratégiques qui sont l’homme, la croissance économique, la bonne gouvernance et la société solidaire.
Ces quatre axes stratégiques constituent le socle sur lequel il va asseoir ses priorités regroupés dans vingt piliers, a encore dit le Chef de l’Etat.
Le Président de la République a également fait savoir qu’après avoir sillonné quelques provinces du pays, il a été choqué par les tracasseries administratives, policières et militaires auxquelles font face la population en général et les opérateurs économiques en particulier.
Il a aussi dénoncé la fraude fiscale et les barrières organisées par certaines autorités provinciales, de l’armée et de la police, la multiplicité de services et autres organes au niveau des postes frontières, au lieu de quatre reconnus par la loi, le mauvais état des routes, la précarité des infrastructures sanitaires, scolaires et autres etc. » La tâche qui nous attend est lourde et les défis à relever sont énormes« , a-t-il souligné, promettant d’y veiller dans le cadre de la rétrocession, afin que des moyens conséquents soient alloués aux provinces pour vaincre tous ces défis du développement.
Auparavant, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et sécurité, Basile Olongo, a fait savoir dans son discours , que ce séminaire de mise en phase de la gouvernance provinciale , avec la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, permettra aux gouverneurs et vice-gouverneurs de renforcer leurs capacités en leadership managérial afin d’améliorer le bien-être social de nos populations et ainsi améliorer le développement à la base. Pour le Vice-premier ministre, le vrai développement doit partir de la base, c’est pourquoi le découpage territorial et son pendant qui est la décentralisation permettent le rapprochement entre les gouvernants et les gouvernés.
Il a rappelé le discours d’investiture prononcé par le Chef de l’Etat le 24 janvier dernier, ou il avait mis un accent particulier sur la réhabilitation et la consolidation d’un Etat de droit à travers des institutions solides de proximité et équitables au service de l’emploi, de la jeunesse, de l’éducation, de la santé et de tous nos enjeux économiques et sociaux. Il en a appelé au Chef de l’Etat pour la mise à la disposition de fonds d’investissement et la libération régulière de la rétrocession en faveur des provinces et des entités territoriales décentralisées.
Aussi, a-t-il dit, un investissement direct par territoire d’un montant équivalent à 5 millions de Francs congolais, relancerait rapidement le développement de notre pays et en changerait la physionomie. Le total de cette enveloppe pour l’ensemble de tous les territoires du pays est inférieur à l’équivalent d’un milliard de dollars, a-t-il conclu.
ACP
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