La justice congolaise est en train de redorer par ricochet son image de marque aussi bien à l’intérieur des frontières nationales qu’à l’étranger. Ce qui fait qu’aujourd’hui, la confiance envers le 3ème pouvoir semble revenir chez les Congolais mais aussi tous ceux ayant choisi de vivre en République Démocratique du Congo ou encore des États qui collaborent avec notre pays.
Pour preuve, la commission rogatoire internationale qu’elle venait d’établir dans le cadre du procès dit de 100 jours, par le biais du Procureur général et Officier du Ministère public Kisula Betika Yéyé Adler, vient d’obtenir une réponse favorable à la démarche enclenchée, rapporte le phare.
«Le Liban décide de collaborer sans limite avec la RDC pour sévir la lèpre libanaise». Les termes sont du ministre libanais de la Justice qui a réagi, hier dimanche 7 juin, dans un tweet.
En effet, ladite commission a été établie le lundi 1er juin 2020 en vue de saisir les autorités libanaises, notamment celles ayant la justice dans leurs prérogatives, de la demande d’extradition de deux sujets libanais inculpés pour détournement des deniers publics et corruption en République Démocratique du Congo. Il s’agit des sieurs Jammal Jammal et Jammal Hussein, tous deux fils de Samih Jammal, qui comparaît depuis le 11 mai 2020 dans le cadre du procès de 100 jours. On lui reproche le détournement des deniers publics et la corruption.
On rappelle que Samih Jammal avait obtenu le marché de livraison des maisons préfabriquées dans cinq provinces du pays. Mais, à ce jour, il n’a livré que 211 maisons sur les 1500 attendues dans un temps.
Quant à ses deux fils, il a été établi en marge du procès qu’ils avaient pris part activement dans la transaction des fonds qui avait eu lieu sans la moindre transparence.
Les fils de l’homme d’affaires libanais, qui travaillent avec leur père dans ses nombreuses affaires, étaient attendus à la prison de Makala, comme de nombreux Congolais qui ont défilé devant le Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe siégeant en chambre foraine sur place à Makala, le mercredi 3 juin dernier, pour comparaître à titre de témoins. Mais, ayant eu vent de la situation, ils avaient préféré quitter la République Démocratique du Congo pour se soustraire à la justice. Malheureusement pour eux, ils viennent d’être ciblés grâce à la coopération du gouvernement libanais. Il ne reste que leur extradition vers Kinshasa soit chose faite afin qu’ils répondent de leur actes dans le marché de livraison des maisons préfabriquées obtenu par leur père.
La rédaction
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