UN ROMAN FICTION DE MAGLOIRE PALUKU EN 21 ÉPISODES
Mumbere Kasembe W’e Buyora est un Congolais-belge, médecin et spécialiste de guerre de 50 ans. Il s’est décidé de rentrer en RDC, dans la ville de Butembo où il est né. La ville et le pays qu’il a quitté depuis 30 ans, sans jamais y remettre les pieds, sont plongés dans des conflits sécuritaires, politiques ,identitaires et la terrible maladie à Virs Ebola menace de décimer plus de 2 millions de gens dans cette région dans 21 jours(épisodes ).
Mumbere Kasembe W’e Buyora est recruté par l’Agence Internationale Freedom and Peace Communauty FPC. Il est obligé d’aller combattre en 21 jours la maladie à Virus Ebola ,les groupes armés et changer la mentalité de la population.
Avec 6 agents secrets et commandos ; tous Congolais-belges et Hollandais ,il embarque pour la RDC jusques Butembo.
Mumbere Kasembe W’e Buyora réussira-t-il cette mission ? Lui il en est décidé !
En tout cas, il va arriver dans un milieu très hostile qu’il a presque oublié. Son épouse et ses deux enfants rentrés avec lui dans leurs pays d’origine vont périr, durant cette lutte acharnée pour sauver les siens.
Un petit polar de sensibilisation contre EBOLA et l’insécurité.
NB : Tous les principaux personnages de ce roman sont fictifs même si les noms sont typiquement locaux. Les quelques réelles ressemblances des lieux et des personnes sont seulement d’inspiration. !
(MAPALKAV)
PREMIER ÉPISODE : TOTALE IMMERSION
RÉSUMÉ : Mumbere Kasembe W’e Buyora compose son équipe de 7 personnes. Ils sont tous des agents secrets, médecins spécialistes virologues, commandos spécialistes de guerre. Ils ont servi dans la guerre et dans l’humanitaire en Irak, en Afghanistan, en Syrie , en Cote d’Ivoire et à Haïti.
Ils sont tous Congolais nés à Butembo mais se sont fait enrôler dans les armées Belges, Britanniques et Françaises à cause de l’un de leurs parents ou ami de la famille.
Ils prennent rendez-vous dans les régions Bruxelloise en Belgique et de Eindhoven en Holland où vit Mumbere Kasembe W’e Buyora et sa petite famille. L’agence Internationale pour la Paix qui les engage va fournir toutes les commodités techniques, scientifiques modernes et toutes les finances afin que la mission sur Butembo soit une réussite.
Les premières rencontres et le départ pour Butembo sont très bien planifiées et pleines de surprises.
CHAPITRE PREMIER
DES CONGOLAIS EN PARTICULIER
Mumbere Kasembe W’e Buyora est un homme trapu, au trapèze robuste. Ces biceps ont tendance à déchirer sa veste et son grand pectoral développé fait croire qu’il porte en permanence, un gilet par balles. Il très beau comme ces enfants nés d’une famille mixte en buvant du lait naturel et des légumes de Magheria, la région de son père.
Sa maman est une belge Flamande, ancienne employée des Mines des Grands-Lacs où sont père était secrétaire de bureau du papa de celle qui est devenue son épouse dans les années 60. Cette naissance issue d’un papa évolué et d’une belge, neuf ans après l’indépendance du Congo, était assez commentée sur Avenue du marché à Butembo où ce couple mixte avait habité.
Après ses études secondaires au collège Pie X devenu collège Kamabli, le jeune MKB s’était envolé pour l’Europe, garder avec son père et sa mère, le riche héritage immobilier de ses grands parents. Ces derniers avaient fait fortune dans les Mines des Grands-Lacs, MGL ,tout en exploitant le bois rare et en exportant du café, du thé, du cacao et du quinquina dans un commerce général très lucratif. Il faut dire que avec la dégringolade de l’économie zaïroise en 1989,il y avait aussi une bonne raison de quitter le pays de Mobutu où les douleurs d’enfantement de la fameuse Conférence Nationale Souveraine étaient traumatisantes !
Enrôlé dans l’armée belge le jour de ses vingt ans, MKB, avait fait connaissance d’une infirmière Hollandaise, durant son expédition en Afghanistan. Ils se sont mariés dix ans après, en 1999 et la même année ils ont eu un fils. Encore dix ans après, une fille.
En lui demandant pourquoi ce calcul, Mumbere Kasembe W’e Buyora explique toujours que son défunt papa , mort le jour de son mariage, lui avait tenu la main gauche en lui disant : «A chaque dixième année de ta vie, fait mois une surprise. Rentre dans nos champs abandonnés au Nord-Kivu et coupe une feuille. Je serai là pour un contact avec toi ! »
Perdu dans ces souvenirs, c’est toujours un téléphone qui le réveille et il revient sur terre en sursautant. Cette fois-ci, à l’annonce du printemps de 2019,quand les fleurs commencent à repousser dans son petit jardin d’Anvers, c’est la sonnette de sa porte qui l’alerte. Il va regarder à travers le judas et aperçoit les silhouettes de sept personnes aux bustes larges:
-C’ est vous monsieur MKB ? ,demande l’un d’eux en entrant immédiatement dans la maison ,suivit de six autres.
- Oui et qui a -t-il pour votre service ?
- Nous sommes des envoyés de l’Agence Internationale Freedom and Peace Communauty. Nous avons une mission pour la RDC, aller combattre la terrible maladie à Virus Ebola ,l’insécurité causée par des fantomatiques rebelles Adf et les Maimai. Nous avons aussi la noble mission de changement de mentalités de nos compatriotes.
- Je suis déjà au courant, mais je ne savais pas que c’est aujourd’hui qu’était fixée notre rencontre. J’ai ma fille qui veut aller regarder le carnaval avec moi et sa maman travaille à l’hôpital les week-ends durant tout l’hiver. Et nous devons d’abord faire connaissance . Vous êtes tous des Congolais en particulier ?
- Oui, parbleu, répond inquiet, un grand noir au frontal bombé. Congolais en particulier signifie quoi ?
-Le responsable de l’Agence Internationale Freedom and Peace Communauty a insisté que toute l’équipe ne devrait être composée que des Congolais nés au Kivu. Je l’ai eu dix fois au téléphone depuis dix jours à New-York, à Bruxelles, Paris et hier depuis Kinshasa où il est allé rencontrer les nouvelles autorités du pays. Il va nous attendre dans trois jours à Goma. - Ok très bien. Moi c’est John l’oiseau Muhindo Sivakola. J’ai 60 ans. Je suis Colonel de l’armée Britannique. Mon père était marié à une Suédoise ,missionnaire protestante qui a vécu chez nous. L’autre c’est Arthur Ndekendeke, il a 56 ans. Il est médecin virologue, spécialiste des maladies tropicales. Il est réserviste de l’armée Britannique aussi.
-Mon père me parlait des histoires et anecdotes de Sir Ndekendeke. C’est donc monsieur ici son fils ? - Exact. Il est le fils du vieux Ndekendeke, le colon qui avait acheté les plantations de thé de Butuhe. Son père avait été surnommé Ndekendeke parce qu’il avait épousé une jeune villageoise et donnait beaucoup de cadeaux aux paysans. Nos deux coéquipiers Serge et Pope Siriwayo sont des jumeaux, nés d’une mère de Muhangi avec un belge-français de la région de Bruxelles. C’est leur papa qui avait tracé la route Butembo-Muhangi. Ils sont âgés de 58 ans.
- Nous avons aussi deux femmes je vois !
-Oui, Nous avons aussi deux femmes extraordinaires dans l’équipe c’est Denise Kavira Kyavumba qui est pilote des avions de guerre, les fameux F/A-18E/E Super Hornet . Denise Kavira Kyavumba à 45 ans, est l’unique femme qui a piloté les Rafale et SU-34 Fullback. Elle vient de rentrer de la Syrie où elle a passé onze mois avec l’armée Belge. Tous ses deux parents sont encore vivants à Butembo même, du côté de Matanda. Et enfin Evelyne Kahindo Mwengesh’yali, c’est la fille du chef coutumier de Mizebere. Elle avait été amené ici en Europe par une religieuse,de la congrégation des oblates de l’assomption, qui était amie de sa maman. Elle avait décidé de faire des hautes études de la médecine tropicale aussi. Depuis vingt ans, elle fait le tour du monde pour ses recherches. Elle a aussi une maîtrise en technologie et communication par satellites.
-Voilà. C’est ce que j’attendais. Le patron de l’Agence Internationale Freedom and Peace Communauty vous a dit que je suis le chef d’équipe ? - Oui effectivement et nous n’avons que deux jours pour finir le travail des préparatifs, élaborer le budget, identifier le matériel médical, les armes et les personnes d’appoint qui vont nous aider sur place à Butembo.
Après cette brève présentation et le départ de ces hommes et femmes d’honneur, MKB prend le téléphone et appelle son fils qui vit à Eindhoven en Holland. Il le supplie de venir à Anvers avec le premier « Snel Train », le train rapide hollandais jusques à la gare, afin de s’occuper de sa petite sœur qui ne tient qu’à son carnaval ! Les Sept ambitieux qui veulent sauver Butembo, se fixent un second rendez -vous dans deux heures au bureau de leur Agence, afin de parler techniquement de leur mission.
CE QU’IL FAUT POUR BUTEMBO
C’est entre les odeurs de l’ail, de la cigarette, de différents parfums et des arômes laissées par ses coéquipiers que MKB prend son ordinateur, branche la liaison satellite et cherche le patron de la AIFPC. Son ordinateur 41 pouces est aussi lié à son portable Galaxy X pliable type 512 Go avec 7,3 pouces. Il y avait fait ajouter des tutoriaux et systèmes d’exploitation pour naviguer en 3D avec une vitesse 5G.
-Hello monsieur DS, c’est monsieur MKB ,écrit-Il en abrégé comme les obligations sécuritaires l’exigent.
Après dix secondes de recherches de son correspondant, le portable clignote et l’identifiant signale positif.
- Oui effectivement, je suivais toute votre réunion en direct, dit monsieur DS.
-Comment cela ? Très étonné MKB se sent un peu ridicule et trahit, mais comprend vite qu’il est dans un service secret aux objectifs humanitaires.
-Dans un style direct à partir de son hôtel cinq étoiles de Kinshasa, le chef DS écrit : « Les agents qui étaient avec vous sont toujours connectés avec leurs montres, bracelets, lunettes et boutons spéciaux sur les habits. » - Ok,je comprend.Qu’est ce qu’il faut pour Butembo et notre mission ? Demande MKB.
- Dans trois jours je vous attend à Goma, toute l’équipe. Vous devez prendre Bruxelles Airlines demain soir. J’ai été reçu par certaines autorités de haut niveau. Le nouveau chef de l’Etat doit être déjà informé par son cabinet. La mission est de 21 jours. Le budget est arrêté à 420 millions de dollars américains. Ils sont déjà versés dans une banque qui a aussi des succursales à Goma, Butembo et Beni.
- Rassuré, MKB demande d’avantage. Où seront placés les outils de communication satellitaire, les drones, les antennes-relais et les caméras hybrides de surveillance ?
- Deux cents techniciens sont déjà engagés afin de placer des antennes sur toutes les collines et montantes de Uvira dans le Sud-Kivu jusques Eringeti à l’entrée de la province voisine de l’Ituri. Les drones, les armes, les caméras infrarouges, les portables de repérages et les dispensaires mobiles sont déjà en route vers les destinations, réplique le DS .
- En regardant sur mes différentes cartes virtuelles, la région est très accidentées ,patron, s’inquiète MKB.
-Pas de problème, calme le patron DS qui utilise les deux initiales de son qualificatif « Directeur des Services ». Nous devons éviter les interférences et déviations des ondes à cause des volcans. Pour surveiller toute la région en instantanée, nous devons placer 120 antennes sur les chaînes des montagnes du Mont Bleu et des Virunga. - Et les rebelles qui sont sur les collines et dans les montagnes ?
- Nous allons les maîtriser. Il va falloir une opération du genre « Artemis » menée par l’union européenne en 2003 dans la région de l’Ituri. Nous avons, demain, une réunion avec toutes les autorités originaires du Nord-Kivu. Nous devons associer les députés, les sénateurs, les chefs des confessions religieuses, les leaders de la société civile, les responsables de chaque avenue, quartier, commune et mairies.
- Très bien patron. Le temps imparti pour ma liaison satellite est fini. Nous avons rendez-vous avec toute l’équipe dans quelques minutes. Je vous recontacte le soir.
**FIN DU PREMIER ÉPISODE **
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