UN PAMPHLET DE MAGLOIRE PALUKU
Un peuple peut-il réellement diriger ?
De quel peuple et diriger qui et quoi ?
Un pays c’est une complexité à toujours étudier
Mais le peuple a des multiples cœurs et différents émois
Rien ne va quand ce peuple croit tout contrôler !
Il y a un peuple qui regrette les époques du passé,
Les heures du colonisateur, avec son bâton et sa carotte
Revoir son enfance dans des rétrospectives non déclassées
Il se forte aux espoirs perdus, d’un présent que l’on sabote
Immensité des douleurs d’un décor du désordre des évolués.
Un autre peuple ressuscite les fastes du Mobutisme
C’est encore mieux la dictature et la discipline à la Congolaise
Danser pour un idéal et vivre résigné sur du civisme
Avec des mythologiques gloires d’un pouvoir fort à son aise
Le temps passé dans la terreur d’un règne de l’ occultisme !
Entre la rébellion et le temps de paix, tout se dévoile
Un peuple se retrouve heureux que dans ses drames
Il subit tout car il n’ a jamais sû dire NON sous les étoiles,
C’est un peuple unique dans des foules sans âmes
Il recherche sa vie dans des décombres de ses déboires !
Voulant savoir si la démocratie est faite pour lui
Pleure de ses erreurs, La réussite d’ailleurs est son raté.
Le peuple qui s’accroche à une survie n’a pas de démocratie
En croyant exister parmi les nations il manque sa destinée ,
Mentir à la conscience collective d’une démocratie chantée
On ne peut rien expliquer ni justifier
Il y a chez qui la démocratie ne peut marcher.
Il faut d’abord les mérites d’un savoir vivre à partager
Car on ne donne que la part restée des achevés,
Et un peuple affamé ne peut être démocrate avisé !
Avant Le peuple d’abord c’est le pouvoir d’abord,
Car avoir un peuple c’est définir le pouvoir qui est abord !
Dormir sur des rêves d’un imaginaire choix à tracer
Essayer d’être humain avant de singer l’ange à remodeler
Savoir être sans paraître et affronter la réalité de diriger.
Les cœurs saignent quand la démocratie est fantasme
Rien que des injures et brutalités définissent les insatisfaits
Allégoriques vies d’une démocratie mal assimilée
Le peuple se perd dans des images d’un pays tout refait
Mais se réveille avec les mêmes tares jamais dissipées.
Il faut d’abord manger, d’abord vivre avant d’être parfait
Car un homme n’est pas souvent une voix
Mais une voix est bien une vie à chaque fois.
Oublier qu’un peuple ne peut diriger qu’en virtuel existence
En vain la science racontera un monde aliéné des résistances.
La démocratie des classes et des déceptions,
C’est l’âme d’un peuple aux foules des réclamations,
Que s’envole la réalité dans des plans bien concoctés,
Le rêve d’une nation est étouffée dans des règles élaborées,
Pourtant le peuple ne peut diriger que si une fois libéré !
MAGLOIRE PALUKU
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