Dans un entretien avec le reporter du groupe de presse la république.net, le commissaire supérieur principal Mapela Ruphin félicite les journalistes actifs dans la province de l’Ituri pour leur implication dans le processus de paix en particulier en territoire de Djugu.
Le patron de cette entité sous état de siège appelle tout de même les journalistes à la prise de conscience et à jouer le rôle d’un coq au milieu du village pour permettre aux différentes parties d’adhérer au processus de paix.
« Je voudrais d’abord féliciter les chevaliers de la plume qui sont en train de faire un bon travail, nous sommes très reconnaissant. Les journalistes nous facilitent la tâche et permettent à nos populations d’être au courant de ce qui se passe dans notre territoire. Nous saluons la compétence des journalistes qui sont toujours là pour nous accompagner à la hauteur du contexte», explique Mapela Ruphin.
Parlant des différentes situations qui s’observent dans le territoire de Djugu particulièrement la situation sécuritaire, le commissaire supérieur principal Mapela Ruphin appelle les journalistes à la collaboration et au professionnalisme . Il ajoute toutefois que l’autorité politico administrative reste une bouche autorisée pour toutes informations dans une entité administrative.
«Dans le contexte actuel nous nous approchons de la presse pour solliciter encore sa contribution dans la vulgarisation des messages de paix et de la cohésion pacifique. Nous restons à la disposition de la presse qui est un canal pour une bonne communication. Nous avons le rôle de communiquer et ça passe par la presse»,ajoute-t-il.
Il ajoute tout de même que la liberté de la presse est une réalité qui doit être prônée par toutes les parties dont journalistes et autorités politico administrative avec toute conscience et que chacun joue un rôle pour le bien-être de la population .
Rencontrés, certains leaders de ce territoire dans l’anonymat, reconnaissent le rôle que jouent les journalistes dans la recherche de la paix en Ituri en général et le territoire de Djugu en particulier.
Ces derniers renseignent que certains journalistes tombent dans des erreurs parfois pour des raisons d’appartenance ethniques autres pour des raisons d’agir sous des exigences contextuelles voir politiques.
Pour rappel,le territoire de Djugu est victime des exactions des groupes armés dans plusieurs localités avec comme conséquences le déplacement des populations qui la plupart reste sans assistance avec des enfants, femmes enceintes et plusieurs vulnérables.
Bienfait Chishibanji.
En savoir plus sur Groupe de presse La République
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
