48 heures après la décision du ministre Muhindo Nzangi suspendant certaines facultés de médecine, plusieurs couches de la population s’interrogent. Elles restent divisées sur cette décision ministérielle.
Certains parents de Goma par exemple trouvent que cette décision est très raisonnable. Pour eux, la qualité des enseignements que certaines universités écartées dispensent en faculté de médecine laisse à désirer. Toutefois, ils s’interrogent sur les critères pris par le ministre pour écarter certaines universités dans l’organisation de cette faculté.
«Sont-elles des universités qui datent de plus longtemps qui ont été retenues? N’est-il pas une forme de fanatisme ou de vengeance ? Quel sera le sort de ces étudiants qui se sont déjà inscrits dans les universités écartées ? Les parents auront-ils des moyens suffisants pour payer les études de leurs enfants à ces universités recommandées?Que deviendront ces universités qui organisent la faculté de médecine non retenue? Quel est le sort de leurs enseignants ? Et quelles seront les prochaines facultés à écarter ?», autant de questions que les parents se posent.
Ils lancent un appel au ministre de l’ESU d’alléger la rigueur dans l’éducation pour ne pas déséquilibrer certaines personnes.
Pour rappel, seules 16 universités ayant de faculté de médecine en République démocratique du Congo ont été déclarées viables. 3 sont de la province du Nord-Kivu.
Huguette Mpipo
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