La spoliation des terrains (parcelles) est devenue monnaie courante en ville de Goma. Pour lutter contre ce fléau qui marginalise la population gomatracienne, les membres du mouvement citoyen ‘’ Congo Conscience ‘’ passent à la vitesse supérieure. Ces derniers donnent une mise en garde à toutes les personnes physiques et morales impliquées dans la spoliation des parcelles. Ce message est donné par ce mouvement citoyen ce 5 mars 2021 dans un point de presse tenu à Goma dans la province Nord-Kivu.
Ce mouvement citoyen qualifie d’un système de guerre économique, les déguisements qui se produisent dans la ville de Goma, en violation grave des droits de l’homme. Le dernier cas date du mois de Février dernier où environ 200 familles ont été déguerpies de leurs maisons sur avenue Polyclinique III, quartier Kyeshero dans la commune de Goma. Ces familles des victimes passent nuits à la belle étoile.
Cependant, ce mouvement citoyen fustige l’inaction des autorités au détriment des spoliateurs. Vu les actes ignobles commis aux paisibles citoyens en violation des droits de l’homme, ce mouvement citoyen met en garde toute personne animée de mauvaise foi.
« Nous donnons une mise en garde à toute personne, groupe des personnes, ONG, Association ou Institution ayant des idées de spolier les parcelles, les concessions privées ou de l’état en violation des droits de l’homme, d’abandonner ce processus car les actions pacifiques de grande envergure conformément à la loi sont à pied d’œuvre. Nous demandons l’implication des autorités provinciales en l’occurrence Son Excellence Monsieur le Gouverneur, l’Honorable Président de l’Assemblée Provinciale et tous les élus de Goma de s’impliquer dans cette affaire qui accroît la misère du peuple » a indiqué Constantin Kanane Werabe, porte-parole national de Congo Conscience.
Signalons que cet espace d’environ 200 mètres sur 150 réclamé par un certain MALIRO BORA Oswald est sous contrôle des éléments de la police nationale congolaise depuis le 17 février dernier. Ils empêchent les membres de ces familles d’accéder à leurs maisons. Des disputes entre la police et la population avaient occasionné la blessure par balle d’une journaliste et deux éléments de la police étaient morts.
David MAHAMBA
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