Les membres du parti libéral pour le développement, PLD, dont leur président Me Jean Paul Lumbulumbu, arrêtés vendredi matin à Goma sont désormais libres. Ils ont été relâchés après quelques heures de détention au cachot de la police des polices près de la prison centrale de Goma «Munzenze » pour avoir participé à la marche pacifique organisée en protestation contre la loi électorale votée à la chambre basse du parlement. L’opposition politique au Nord Kivu condamne la répression de cette marche. Le député provincial Kakule Saasita, président fédéral du MSR G7 et cadre du RASSOP Nord-Kivu précise que nulle part dans les lois de la République, il n’est prévu l’interdiction de manifester.
« Il est regrettable de constater qu’une autorité se permet décrire une lettre dans laquelle elle interdit les manifestations jusqu’à nouvel ordre. La situation que nous traversons est difficile. Mais, nous demandons au peuple daller de lavant et de prendre courage parce que sans exprimer la résistance, il perdra la lutte » a-t-il dit.
Pour le député Saasita, il faut résister pour se libérer de ce qu’il qualifie de dictature qui est en train de s’installer progressivement dans la République au point daller vers un parti État de par les lois qui sont en train d’être votées actuellement. La preuve, selon lui, ce sont les députés de l’opposition, au vue de tout ce qu’il y a comme magouille dans l’élaboration des lois au sujet des élections, qui ont levé l’option de sortir et ne pas cautionner les « bêtises de la majorité ».
Ce cadre du rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, Rassop Nord-Kivu, confirme la tenue dune autre marche en date du 19 décembre prochain. « Le peuple na pas peur. Il la suffisamment montré à plusieurs occasions où nous avions fait appel à des manifestations à Goma et partout au pays. Nous n’allons pas avoir peur. Allons toujours de lavant. Peuple congolais, debout, cette affaire nous concerne » insiste-t-il.
Pour rappel, aussitôt débutée, la marche du parti libéral pour le développement, PLD, a été réprimée à base des gaz lacrymogènes au niveau du rond-point signers par les éléments de la police. Elle a été organisée dans le but de protester contre la loi électorale sous examen au parlement.
Jonathan Kombi.
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