La marche anti MONUSCO s’est transformée en un véritable carnage entre les communautés Nande et Kumu dans la chefferie de Bukumu en territoire de Nyiragongo.
Une dizaine de maisons incendiées, plus de 7 personnes tuées et plus de 20 personnes blessées et internées dans différents hôpitaux de Goma, c’est le bilan qu’à révélé l’autorité provinciale ce lundi 12 avril dans la soirée, peu avant la sortie du gouvernement Sama LUKONDE. Cette situation fait tourner au relanti les activités socio-économiques jusqu’à ce mardi 13 avril 2021 dans la ville volcanique.
Préoccupé par cette situation, le président de l’association Congolaise de Commissionnaires Agréer en Douane (ACCAD), lance un appel au calme des jeunes de ces deux communautés. Il reste tout de même réceptif de l’esprit des manifestants qui exigent le retour de la paix à l’Est du pays.
« Nous sommes de cœur avec nos frères et sœurs de Béni qui sont victimes des atrocités perpétrées par les ennemis de la paix dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Nous qui vivons dans un lieu un peu sécuriser, nous devrions beaucoup travailler pour assister nos familiers qui par les affres de la guerre sont devenus de déplacés de guerre sans le vouloir. J’appelle donc aux membres de nos différentes communautés à l’apaisement et au dialogue fraternel de tous les enfants du Nord Kivu, de sorte que les activités redeviennent à la normale » a souligné TSONGO MATATA Deliance.
Ce dernier pense que ce malentendu entre ces jeunes risque fort de le perturber et de passer à côté de l’objectif qui leur a poussé à descendre dans la rue pacifiquement et donner donc avantage aux semeurs de trouble.
« Nous devrions avoir une attitude éveillé, chers gomatraciens. Restons aux aguets de peur de ne pas tomber dans les pièges de l’ennemi qui lui seul connaît les avantages de ces massacres de la population Nord kivusienne » a ajouté le président de l’ACCAD au Nord-Kivu.
Rappelons que c’est depuis le jeudi 8 avril qu’une série des manifestations sont vécues en ville de Goma par les militants de différents mouvements citoyens et groupe de pression. Ils exigent aux autorités, la fin des massacres à Beni et le départ de la Monusco.
Fiston Issemwami
Articles similaires
En savoir plus sur Groupe de presse La République
Subscribe to get the latest posts sent to your email.