Le bâtiment abritant les journalistes déplacés a été cambriolé la nuit du mardi à mercredi à Goma (Est de la République démocratique du Congo), par les bandits qui ont emporté matériels de travail et autres biens de valeur.
« Nous avons été victimes d’un vol de quatre ordinateurs, un poste téléviseur et quelques sacs contenant nos documents de valeur, une situation qui nous rend vulnérable une fois de plus », a expliqué Justin Bizimana, coordonnateur de la synergie de journalistes déplacés de guerre.
Un cas de plus qui explique d’avance la situation sécuritaire que traverse la ville de Goma avec des incursions intempestives dans les domiciles des paisibles populations.
« C’est ne pas la première fois que ceci arrive, dernièrement une maison voisine était visitée par des bandits, c’est ainsi que nous demandons aux autorités de renforcer notre sécurité en mettant en notre possession un policier et aux ONG de nous venir en aide car c’est nos matériels de travail qui était emportés par ces inciviques », poursuit-il.
Abordée à ce sujet, la présidente de l’UNPC s’est abstenue de tout commentaire, tout en annonçant que les enquêtes sont en cours pour élucider les circonstances de ce cambriolage.
Basé à Goma et fonctionnel depuis le 1er septembre 2024, cet appartement est située derrière la base de la Monusco avec une capacité d’accueil d’une quinzaine de personnes. L’appartement avait d’abord abrité les journalistes déplacés ayant fui la guerre dans les territoires de Rutshuru et Masisi. Cinq d’entre eux y vivent désormais de façon permanente, et une dizaine d’autres la fréquentent chaque semaine. La maison a renforcé l’activité du centre de presse de l’UNPC section provinciale du Nord-Kivu mis en place en 2015 et qui propose un espace de travail de 50 journalistes.
Valéry Mukosasenge
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