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Goma: Grossesses précoces,une responsabilité partagée.




Selon l’Enquête démographique et de santé (EDS) menée en RDC en 2013-2014, 65% de filles et 59% de garçons ont leur premier rapport sexuel avant 18 ans et 27% de filles de 15 à 19 ans ont eu une grossesse.


Tenant compte de la gravité de cette problématique, le programme Jeunesse S3:Sante,Sexualite,Sécurité du partenariat Cordaid -Free Press et CORACON à organiser un échange ce samedi 16 février 2019 entre jeunes  sur les causes et conséquences des grosses précoces .


C’est en plein festival Amani que ces jeunes ont exposé leurs connaissances en la matière.

En face d’eux  Monsieur Munihire Lubuto Denis, représentant de l’association des parents d’élèves (ANAPECO) et Dr Kakule Michael médecin spécialiste en santé de la reproduction.


L’enquête DS rapporte que 18% d’adolescentes sont mariées entre 15 et 19 ans. 83% de grossesses des adolescentes ne sont pas désirées en RDC.


Quelles peuvent êtres les causes des grosses précoces et non désirées en ville de Goma? Condensée Des réponses des uns et des autres :


La majorité des jeunes pensent que certain parents ignorent les besoins de leurs jeunes filles poussant ces dernières à recourir au soutien de leurs petits amis qui ne donnent rien sans rien.


De sa part, le représentant des parents a cette table ronde radiophonique regrette le fait que certaines jeunes filles ne veulent pas accepter le niveau de vie de leurs parents.


A Mr Denis Munihire d’ajouter que le manque d’une communication franche entre parents et jeunes est à fustiger.

Dr Kakule pense que cette problématique est bien connue des jeunes et qu’il faut plutôt penser aux pistes de solutions


“A mon avis dialoguer en famille ou parler aux jeunes des methodes contraceptifs ne suffis pas.Il faut faciliter a nos jeunes l’accès aux outil de contraception.Plusieurs de nos jeunes filles ont des idées fausses sur le préservatif pire encore de l’utilisation des pilules ”


La mortalité maternelle en RDC,nous indique la même source, s’élève à 846 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes et les adolescentes y contribuent pour plus ou moins 20%.

Selon le programme national de santé de l’adolescent (PNSA), des grossesses précoces et non désirées et des avortements provoqués ont de graves conséquences non seulement sur la santé de l’adolescente mais aussi sur le plan socio-économique.


L’OMS renseigne que 194 filles meurent chaque jour dans le monde des suites d’une grossesse précoce. Dans les pays en développement, 1 fille sur 3 est enceinte avant ses 18 ans et met sa vie ainsi que celle de son enfant en péril.


Thierry Kayandi


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